Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Soapéra
Mathilde Monnier
Tempo 76
Mathilde Monnier
Gustavia
Mathilde Monnier , La Ribot
Pudique acide
Mathilde Monnier , Jean-François Duroure
Extasis
Mathilde Monnier , Jean-François Duroure
La place du singe
Mathilde Monnier
ex.e.r.ce
Mathilde Monnier
E pour eux
Mathilde Monnier
Chinoiserie
Mathilde Monnier
Arrêtez, arrêtons, arrête
Mathilde Monnier
Pavlova 3’23 »
Mathilde Monnier
2008 vallée
Mathilde Monnier
soapéra intégral
Mathilde Monnier
nos images intégral
Mathilde Monnier
gustavia intégral
Mathilde Monnier , La Ribot
Pour Antigone
Mathilde Monnier
Nuit
Mathilde Monnier
Signé, signés
Mathilde Monnier
Stop
Mathilde Monnier
Videlilah
Mathilde Monnier
Le jour de nuit
Mathilde Monnier
Pudique acide / Extasis
Mathilde Monnier , Jean-François Duroure
city maquette [intégral]
Mathilde Monnier
tempo 76 intégral
Mathilde Monnier
pudique acide / extasis (recréation) intégral
Mathilde Monnier , Jean-François Duroure
un americain à paris [intégral]
Mathilde Monnier
les signes extérieurs intégral
Mathilde Monnier
pavlova 3’23 » intégral
Mathilde Monnier
Jean-Paul Montanari
Valérie Urréa
Bruit blanc
Mathilde Monnier
Dans tes cheveux
Mathilde Monnier
Pour Antigone
Mathilde Monnier
La rencontre
Mathilde Monnier
pour antigone intégral
Mathilde Monnier
A Mary Wigman Dance Evening
Fabián Barba , Mary Wigman
Débords
Olga de Soto
Histoire(s)
Olga de Soto
la nuit du monde
2017
Karine Saporta
Karine Saporta
Les entretiens de la danse : Viola Farber
Viola Farber
twin paradox integral
Mathilde Monnier
twin paradox
Mathilde Monnier
publique intégral
Mathilde Monnier
Uhreben Aufheben
Martin Nachbar
Ecran somnambule
Latifa Laâbissi
Incorporer
Olga de Soto
Future memory
Rani Nair
Soapéra
Mathilde Monnier
Abecedarium Bestiarium
Quatorze
Black sun
Troupeau
Professor
Chevreuil
Ecran somnambule
Un bloc compact au milieu de l’espace nu. Un visage, impassible et grimaçant. Une sculpture immobile, mais qui semble pourtant bouger, s’étirer, se contracter, tendre sa matière jusqu’à la limite d’elle-même.
2012
de Latifa Laâbissi
Création 2012, La Passerelle – Scène Nationale de Saint-Brieuc, dans le cadre du Festival 360°
Danse Latifa Laâbissi
Un bloc compact au milieu de l’espace nu. Un visage, impassible et grimaçant. Une sculpture immobile, mais qui semble pourtant bouger, s’étirer, se contracter, tendre sa matière jusqu’à la limite d’elle-même. S’agit-il d’une apparition ? D’une reproduction ? D’un cas de possession ? D’un rêve ou d’une projection ? En choisissant de danser, aujourd’hui, au ralenti, la Danse de la sorcière de Mary Wigman, Latifa Laâbissi nous place en face d’un mirage, déréglant le statut de cet objet « historique » et brouillant les pistes d’interprétation. Pièce majeure de l’expressionnisme allemand, la Danse de la sorcière a laissé derrière elle une trace incomplète, qui continue de hanter l’inconscient de la danse à la manière d’un mauvais rêve : un film de 1 minute 40, datant de 1926, qui montre Mary Wigman au bord de la transe, les membres comme électrifiés, réagissant aux rythmes sourds des percussions. Cette esthétique du contraste, de la rupture abrupte, où le corps devient le traducteur d’états contradictoires, comment en restituer le potentiel perturbateur sans la momifier ?Ne reproduisant que ce que montrent les images du film, Latifa Laâbissi se glisse dans le corps de la sorcière, et plonge la scène dans un état hypnotique où chaque mouvement dévoile sa lente construction. Opération proprement cinématographique – le ralenti dévoile une autre écriture à la surface du même : elle introduit une distance vis-à-vis de l’original tout en redonnant son relief, son état d’extrême tension à cette figure inquiétante. Incarnation d’un film ou reproduction d’un corps ? A la fois matériau et archive, sorcière et spectre, présence et médium, cette silhouette discordante produit une série d’écarts – aussi bien perceptifs qu’historiques – amenant à repenser le rapport de la danse à sa reproduction, à son histoire, à ses zones de refoulement. Écran somnambule : une surface de projection où viennent se déposer formes et références, monstres intérieurs et fragments de réel – dans un va-et-vient constant entre passé et présent, désenvoûtement et réactivation. Gilles Amalvi
En savoir plus
www.figureproject.com
Date de mise à jour 21 mars 2014