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Débords
Pour ce deuxième volet à propos et autour de La Table Verte, Olga de Soto convie six danseurs à se faire écho des témoignages qu’elle a glanés au fil de ses recherches.
Débords – Réflexions sur La Table Verte / 2012
Un projet Tanzfonds Erbe
de Olga de Soto
Création 14 novembre 2012, Festival Latitudes Bruxelles, Les Halles (Bruxelles)
Danse Fabián Barba, Alessandro Bernardeschi, Edith Christoph, Hanna Hedman, Mauro Paccagnella, Enora Rivière et Olga de Soto
Après s’être plongée, avec son spectacle histoire(s), dans les souvenirs des spectateurs ayant assisté en 1946 à la première du Jeune Homme et la Mort, au Théâtre des Champs Elysées, à Paris, Olga de Soto poursuit son projet de création dont les vecteurs principaux sont l’histoire de la danse et la perception, en suivant cette fois les traces de La Table Verte, œuvre mythique du chorégraphe allemand Kurt Jooss, créé en 1932. Œuvre essentielle dans l’Histoire de la Danse, spectacle célèbre par son message socio-politique et anti-belliciste, ainsi que par le positionnement de son auteur face aux lois antisémites mises en place par Hitler, dès son arrivée au pouvoir en 1933. Ce ballet en huit tableaux pour seize danseurs, inspiré par une danse macabre du Moyen-Âge, est considéré comme une des œuvres les plus politiquement engagées de l’histoire de la danse du XXème siècle. Spectacle emblématique par les thèmes qui y sont abordés (la montée du fascisme et la guerre), empreint du climat trouble de la période qui précéda la Seconde Guerre Mondiale et, en somme, “visionnaire”, face à la réalité sombre d’une époque.
Pour ce deuxième volet à propos et autour de La Table Verte, Olga de Soto convie six danseurs à se faire écho des témoignages qu’elle a glanés au fil de ses recherches. Les danseurs qui partagent le plateau se font porteurs, passeurs, ponts, réceptacles de toutes ces mémoires. Mais, à la différence du travail développé dans histoire(s), où elle se concentrait sur la perception d’une œuvre au moment de sa création, elle a ici récolté des traces laissées par La Table Verte tant chez des spectateurs l’ayant vue à différents moments de l’Histoire et dans différents pays, que chez des danseurs de différentes générations l’ayant portée, transmise. Cet infatigable travail de recherche l’a menée de la Belgique au Chili, en passant par l’Allemagne, les Pays-Bas, la France et l’Angleterre, dans un périple long de 42.000 kms et dense de soixante-sept heures d’interviews filmées.
La chorégraphe aborde La Table Verte au départ de son impact, creuse dans le temps, se déplace, cherche, enquête, fouille pour nous livrer une œuvre composée de paroles, souvent d’une grande force. Des mots, mais aussi des corps et des regards qui interrogent la charge qui est portée par l’œuvre, ainsi que ce qui fait encore charge, aujourd’hui, de manière étonnante sur les interprètes.
Date de mise à jour 21 mars 2014