Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Emergency – Focus
Jérôme Brabant
Couleurs de femmes
Yun Chane
Heimat – focus
Jérôme Brabant
Territoires
Jeff Ridjali
Murmur – focus
Sylvie Robert
Kafrine – focus
Nadjani Bulin
Impair – focus
Jérôme Brabant
Reflex – focus
Didier Boutiana
Festival Mitsaka – focus
Lalanbik
Kaz Bourbon – focus
Nadjani Bulin
Priyèr’ Sï Priyèr’ – focus
Didier Boutiana
Fragments d’un corps incertain
Éric Languet
Ma vie sans bal
Éric Languet
Reflex
Didier Boutiana
Priyèr’ Sï Priyèr’
Didier Boutiana
Somewhere, out there, life was screaming
Éric Languet
Heimat
Jérôme Brabant
Emergency
Jérôme Brabant
Impair
Jérôme Brabant
Eric Languet, une rencontre avec la danse intégrée
Éric Languet
Éric Languet, chorégraphe
Éric Languet
Éric Languet, une pratique chorégraphique intégrée
Éric Languet
Barry n’est pas complètement blanc
Soraya Thomas
K.I.S – Kube In Street / L’élan
Soraya Thomas
K.I.S – Kube In Street / L’abeille
Soraya Thomas
K.i.S – Kube In Street / L’araignée
Soraya Thomas
Corps Urgents
Soraya Thomas
Parkours
Soraya Thomas
Absence
Lino Mérion
Holistik – teaser par la Cie 3.0 Edith Chateau & Cie Les Frères Joseph
Edith Chateau
Chronique d’une conversation sensible -TEASER
Edith Chateau
Influences
Lino Mérion
Aujourd’hui
Soraya Thomas
Kaaro
Jeff Ridjali , Maud Marquet
La Révolte des Papillons – Teaser
Soraya Thomas
Mi mars dann la bote
Luc Maubon
Poésie du geste Traces
Luc Maubon
Lo kor Kanne
Luc Maubon
Nube y Viento
Marion Schrotzenberger
Abstract – un monde
Edith Chateau
Abstract – teaser
Edith Chateau
Habiter Le Seuil – TRAILER
Marine Chesnais
Dance of Spirits
Marianne Louise Lebon
Zina
Claudio Rabe
Priyèr' Sï Priyèr'
Entre mouvement sacré et geste profane, racines hip-hop et extensions contemporaines, Priyèr’ Sï Priyèr’ est une pièce maîtresse de la danse à la Réunion.
Composé d’un trio de danseurs, issus du mouvement hip hop à la Réunion, Priyèr Sï Priyèr donne la suite au travail initié à partir de la pièce Reflex, autour de la notion de rituel. Priyèr Sï Priyèr trace le parcours de l’être humain vers sa recherche du sacré et le rituel comme une pratique collective créatrice de lien social entre les individus.
La mise en scène développe une approche sur le symbole. Les objets de la vie quotidienne prennent place sur le plateau. Leur manipulation par les danseurs va tendre peu à peu à créer du symbolisme là où il était inexistant. Les lumières tamisées accompagnent le spectateur dans un univers feutré.
Didier Boutiana transpose le fait « rituel » en 3 tableaux chorégraphiques. S’inspirant de l’éclectisme religieux existant sur les territoires de l’océan Indien, il en reprend les symboles, les détourne et redéfini leurs utilisations au travers d’un rituel dansé auquel il convie les spectateurs. Le passage d’une étape à l’autre marque le franchissement d’un seuil social et spirituel.
L’apport des objets par les danseurs marque l’entrée dans le rituel où chacun possède, son propre passif : ce qui participe à la création d’une atmosphère sacrée. Ils avancent dans le rituel grâce aux repères que constituent les objets portés comme des symboles sacrés au service de la danse. Les danseurs manipulent les pierres avec la précaution que l’on réserve à un objet sacré.
Le trio poursuit par une danse à l’unisson. C’est la deuxième phase du rituel qui commence, celle où s’installe la pratique riche de l’énergie des danseurs. La gestuelle dansée interroge le travail des mains comme la partie première du corps amenée à effectuer le geste, présupposant sa portée sacrée dans l’énergie et l’intention de celui qui le réalise.
A mesure que le trio progresse, il survient la manifestation de ce qui n’est pas visible et malgré les repères qu’offrent les codes du rituel, une part d’inconnu subsiste dans cette pratique. Elle induit une destruction mentale qui se manifeste par une perte du contrôle de soi. Il s’ensuit une destruction physique, une violence infligée à soi-même ou aux autres. Les luttes qui vont opposer le trio amènent une destruction matérielle : les objets sacrés deviennent des objets de violence et sont dénaturés.
Pour le chorégraphe, le danseur fait l’expérience du sacré dans la pratique de sa discipline. Sur scène, il est habité par quelque chose d’inconnu, une volonté de sublimer le geste, qui relève du sacré et le transcende.
Source : Lalanbik