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autant vouloir le bleu du ciel et m'en aller sur un âne
autant vouloir le bleu du ciel et m’en aller sur un âne., premier volet d’un diptyque consacré aux relations entre le son, la lumière et l’activité performative et dansée, fait la part belle aux traitements électroniques du son et construit pour le spectateur une expérience du regard audio-visuel en plans et volumes stratifiés.
porté par un dispositif scénique proche de l’installation architecturale, le tri-logue peut alors se mettre en place entre les activités respectives de chacun : christian rizzo : actions dansées, gerome nox : traitement des sons et caty olive : lumières.
chaque action dansée est productrice d’une matière sonore aussitôt transformée.
la lumière s’interroge comme présence musicale du regard.
la transformation – ou métamorphose – et les glissements du statut du corps en représentation deviennent alors les enjeux de ralliement, laissant planer, comme dans tous les projets de l’association fragile des présences fantomatiques. construire un espace-temps stratifié, comme un lieu qui n’est plus le lieu d’un discours sur le monde mais d’un discours sur l’être, le lieu de l’échange de l’homme avec lui-même, l’espace sonore et lumineux se présentant comme l’interface de ce dialogue, celui qui précisément a pour mission de donner corps à l’intimité mouvante mise en regard : la performance.
coproduction : le Quartz – Scène nationale de Brest, CCN de Franche-Comté à Belfort, CCN de Montpellier – Languedoc Roussillon, Ecole Supérieure des Beaux Arts de Toulouse soutien Espace des arts de Colomiers, Chapelle Saint Jacques, centre d’art de Saint- Gaudens,Centre de Développement Chorégraphique Toulouse Midi-Pyrénées
remerciements : David Bernadas, Fiora Marfaing, Thomas Bernardet et Jean-Christophe Minart