Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Fuenteovejuna
Antonio Gades
May B
Maguy Marin
Eden
Maguy Marin
Caminos Andaluces
Cristina Hoyos
Entrée d’Apollon
Louis-Guillaume Pécour
Necesito
Dominique Bagouet
Assaï
Dominique Bagouet
Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting eachother
Robyn Orlin
Dix anges
Dominique Bagouet
Bruit blanc
Mathilde Monnier
Welcome to paradise
Joëlle Bouvier , Régis Obadia
Codex
Philippe Decouflé
Triton
Philippe Decouflé
Hibiki
Ushio Amagatsu
Le sacre du printemps
Maryse Delente
Kathak
Birju Maharaj
Oyster
Inbal Pinto
Indaten
Joëlle Bouvier , Régis Obadia
Les chiens
Joëlle Bouvier , Régis Obadia
Le sacre du printemps
Heddy Maalem Heddy Maalem
Mama, Monday, Sunday or Always
Mathilde Monnier , Jean-François Duroure
Demi-Lune
Fred Bendongué
Sheer Romance
Charles Picq
Ballade
Sylvie Giron
Im Bade wannen (1992)
Susanne Linke
Une femme chaque nuit voyage en grand secret
Joëlle Bouvier , Régis Obadia
Un imprudent bonheur
Joëlle Bouvier , Régis Obadia
Vertée
Joëlle Bouvier , Régis Obadia
Peurs bleues
Angelin Preljocaj
Larmes blanches
Angelin Preljocaj
Marché noir
Angelin Preljocaj
L’Angela, après l’échec d’une révolution
Fred Bendongué
Giselle ou le mensonge romantique
Maryse Delente
Continuous replay
Bill T. Jones
Havoc
Bill T. Jones
Soon
Bill T. Jones
D-Man in the waters
Bill T. Jones
The Gift/No God Logic
Bill T. Jones
Last night on earth
Bill T. Jones
So Schnell
Dominique Bagouet
Montpellier, le saut de l’ange
Dominique Bagouet
Red room
Bill T. Jones
Unetsu, des œufs debouts par curiosité
Ushio Amagatsu
Yewa, eau sublime
Germaine Acogny
Espoir 95
Elsa Wolliaston
Les stratégies obliques
Valérie Rivière
21
Rodrigo Pederneiras
Les 2
Abou Lagraa
Unetsu
Ushio Amagatsu
Unetsu
Ushio Amagatsu
Récits des tribus Oméga
Karl Biscuit , Marcia Barcellos
Récital de Bharata Natyam
Élisabeth Petit
Käfig
Mourad Merzouki
L'Angela, après l'échec d'une révolution
Création 1998
Chorégraphie Fred Bendongué
Dans les années 1990, Fred Bendongué explore le monde de la diaspora noire, trace d’un passé douloureux, s’arrêtant d’abord là où scintille l’Afrique. Ce fut la rencontre avec la littérature de ce monde noir. Il étudie différents auteurs comme Frantz Fanon, Patrick Chamoiseau, Aimé Césaire… De ces lectures il crée trois spectacles : « À la vue d’un seul œil » (histoire de la résistance des nègres marrons), « Les damnés de la terre » (inspiré de l’écrivain Frantz Fanon et de la Tragédie du Roi Christophe d’Aimé Césaire) et « L’Angela ». Dans ce dernier opus il rend hommage à Angela Davis et au combat des Blacks Panthers.
Source : Maison de la Danse – Programme
Presse
« Entre hip-hop et capoeira, le chorégraphe français rend hommage au combat des Noirs américains dans les années 70. Fred Bendongué sonne l’Angela.
[ …] L’Angela est dédié à Angela Davis et aux luttes des Noirs-Américains, des Black Panthers à Malcom X. Cet hommage aux années 70, années «déclics» selon l’expression de Raymond Depardon, s’imposait après A la vue d’un seul oeil, sur les pas des esclaves marrons, après les Damnés de la terre qui mêlaient des textes de Frantz Fanon et la tragédie du roi Christophe d’Aimé Césaire. Ici aussi, Fred Bendongué et son complice musicien Areski Hamitouche fouillent l’histoire pour répondre à leurs interrogations sur le mot «affranchi».
La chorégraphie, qui met parfaitement en scène le groupuscule et non le groupe, se perd parfois dans l’espace superbement aménagé par le scénographe Jean Tartaroli. Mais Bendongué sait donner un sens au mot solidarité, sans naïveté. Unis, les danseurs le sont pour saisir au bond une phrase chorégraphique, jusqu’à l’unisson.
Quant à la danse, elle trouve de plus en plus ses appuis dans l’art de la capoeira brésilienne. Les figures et les pas de hip hop ne sont plus qu’une trace, dans les blocages du buste par exemple. La tap dance s’exécute pieds nus et la danse africaine soutient les respirations et le travail rythmique. En fusionnant ces techniques, Fred Bendongué parvient à définir son propre langage gestuel; il propose une danse qui tient de la feinte, de la malice et de l’art martial, ce qui évidemment sert son propos. Car, si l’on met à distance la référence à Angela Davis et au poème d’Ericka Huggins, membre du Black Panthers party, le spectacle porte sur la façon dont l’individu trouve en lui-même le mouvement susceptible de le libérer. » Marie-Christine Vernay – Libération – 13 janvier 1998
Source : Libération
Générique
Chorégraphie Fred Bendongué Réalisation Charles Picq