Dance for change (Sous-titre EN)

La compagnie Faso Danse Théâtre avec Serge Aimé Coulibaly et Sigue Sayouba (Burkina Faso), Qudus Onikeku (Nigeria) et Nelisiwe Xaba (Afrique du Sud) : trois propositions artistiques, trois histoires au travers desquelles se dessine les contours de la danse contemporaine africaine dans les années 2010. Entre studios de répétitions et festivals internationaux,  le documentaire offre une plongée dans l’univers chorégraphique de ces danseurs et chorégraphes mettant ainsi en lumière leur démarche alors encore peu médiatisée et leur engagement dans la danse comme acte social et politique.

Tourné au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Cameroun ainsi qu’en Allemagne, entre 2014 et 2017, le film s’attarde sur des artistes dont la réalisatrice, Cécile Thery, admire le travail et la pluralité des esthétiques. Initialement, celle-ci avait choisi de dresser le portrait de cinq artistes ou compagnies de cinq pays africains différents. Le tournage réalisé en 2014, à Yaoundé, au Cameroun, dans le cadre du festival Abok N’Goma, auprès de la danseuse Michèle N’Djongui, n’a finalement pas trouvé sa place dans le montage final, pour des raisons scénaristiques. Celui prévu au Congo, dans l’espace culturel crée par Delavallet Bidiefono sur un ancien charnier, à l’occasion de la création par le chorégraphe de sa pièce Monstres, a été annulé en raison du contexte politique trop instable. Quant à Nelisiwe Xaba, n’ayant pu être filmée en Afrique du Sud où elle se produit finalement peu, c’est entre Berlin et Fribourg que Cécile Thery l’a suivie.

Production Temps Kono & Gnamagnama Productions. YB Diffusion.

Dance for change a été diffusé sur TV5 Monde.

Source : Cécile Thery.

Avec pour vocation de mettre en lumière et de documenter la création chorégraphique en Afrique, Jaï Production accueille dans sa Collection « Invités » des documents vidéo confiés par des artistes, des réalisateurs et des compagnies.

A ce titre, le documentaire de Cécile Thery, qui, depuis sa sortie, continue d’être diffusé, avait toute sa place ici.