Chaos Elégant

CHAOS ELEGANT transporte le spectateur à Cotonou, capitale économique du Bénin, dans le quotidien de jeunes danseurs urbains qui se retrouvent le soir, sur le bitume d’une avenue passante ou sur le pavé d’une place publique pour s’entraîner.

Leurs improvisations convoquent le principe du « Trip all », un état d’exploration corporelle formulé par Arouna Guindo qui transforme l’aléa, l’imprévu, l’obstacle en opportunité créatrice. Un raté, un empêchement, une panne de voiture, une coupure de courant, une blessure, une insulte, un ventre qui crie famine ? Tout se « récupère », parfois in extremis, pour donner matière à l’invention de canevas chorégraphiques qui métamorphosent avec une élégance crue le chaos d’une existence souvent âpre mais jamais résignée.

Chacun des huit danseurs, avec leur vécu, leur histoire, leur style de danse – Break, Flexing, Voguing, Krump… –  qu’ils font entrer en résonnance avec les danses traditionnelles et cérémonielles béninoises  – Zinli, Tchinkoumé…,  déploie sa force de réaction, sa fureur du dépassement.

CHAOS ELEGANT raconte les facéties, jeux et défis auxquels se livre ce collectif de jeunes danseurs urbains survoltés. Encouragée par la percussion en live, – une batterie associant instruments traditionnels et objets de récupération -, l’énergie se propage jusqu’à la limite du débordement, ce même débordement qui ponctue les cérémonies d’Egungun, culte de la région Bénin – Nigéria dans lequel les ancêtres viennent, à travers la danse, se manifester auprès des vivants.

CHAOS ELEGANT dresse ainsi le portrait de la bouillonnante capitale béninoise, avec ses figures emblématiques comme le gan houmito, ce bandit de quartier qui impose sa loi mais dont on se moque par derrière, le choko, ce frimeur qui pousse l’élégance à l’excès, et les zemidjans(« prends moi vite » en langue Fon) ces taxis moto reconnaissables à leur chemise jaune, apparus il y a une trentaine d’années pour compenser le défaut de transports collectifs et dont l’existence – beaucoup sont diplômés de l’université – témoigne des problématiques de développement.

CHAOS ELEGANT révèle aussi l’histoire touchante du chorégraphe Arouna Guindo, cabossé par la vie, que la danse réussit à sortir de la rue et à extirper d’un chaos intérieur.

Jaï Production, coproduction Institut Français du Bénin, soutien et accueil en

résidence Le Centre – Lobozounkpa (septembre 2020 / Janvier 2021).

Représentations à l’Institut Français du Bénin (IFB) Cotonou le 9 octobre 2020 et le 22 janvier 2021, à l’IFB de

Parakou, le 10 décembre 2020.

Reportage télé de CGTN, (China Global Television Network) 2 Décembre 2020

https://newsvideo.su/video/14331792

«Bénin : le Tindjan, un mélange de rythme traditionnel et de hip-hop»

Interview de Arouna Guindo

«À Cotonou, capitale béninoise, des danseurs professionnels de hip-hop

développent de nouvelles danses mixtes. Alliant rythmes traditionnel et

moderne, le Tindjan traduit un mélange de sonorités à base du zinli local.

C’est un souffle nouveau pour les danses traditionnelles»

Reportage télé de Africa 24, 27 Octobre 2020

« Bénin, Le Tindjan, un mixte rythme traditionnel et Hip-hop ».

Interview de Arouna Guindo

« La musique urbaine Hip-hop, est remise au goût des rythmes traditionnels

originaires du Bénin, principalement de la principauté royale d’Abomey

dénommé le Zinli. C’est à travers un mixte rythme traditionnel et musique

urbaine sous le leadership de Arouna Guindo, danseur professionnel de la

musique urbaine Hip-hop à Cotonou»

Cotonou.com, 23 Octobre 2020

http://news.acotonou.com/h/130247.html

Interview d’Arouna Guindo

« Arouna Guindo, Danseur professionnel au sujet du spectacle “Tindjan” : «

C’est une manière pour nous de raconter comment nous exécutons le zinli »