Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
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Jean-Claude Gallotta
Ulysse
Jean-Claude Gallotta
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Jean-Claude Gallotta
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Jean-Claude Gallotta
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Jean-Claude Gallotta
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Rue de Palanka
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Montalvo et l’enfant
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Les Louves
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Jean-Claude Gallotta
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Les bergers qui s’attrapent [Daphnis é Chloé]
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Les Aventures d’Ivan Vaffan
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99 duos
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Fragments d’une nuit [Extrait Hommage a Yves P.]
Jean-Claude Gallotta
Le Sacre du printemps précédé de I-Tumulte, II- Pour Igor
Jean-Claude Gallotta
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Daphnis è Chloé
2017
présentation du sacre
2017
Daphnis é Cholé re-création intégral
2017
Audition Australie
2017
Racheter la mort des gestes : Chroniques chorégraphiques 1
Jean-Claude Gallotta
Le Sacre du printemps précédé de I-Tumulte, II-Pour Igor
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L’enfance de Mammame
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Docteur Labus
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Vue sur les marches : Jean-Claude Gallotta
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Entre fiction et frictions, rencontre avec Jean-Claude Gallotta
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Jean-Claude Gallotta
Trois Générations
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Mammame : Les enfants qui toussent (acte II)
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Le Sacre et ses révolutions
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l’Étranger [Teaser]
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L’Etranger
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L’Enfance de Mammame [intégral]
Jean-Claude Gallotta
My Rock
Jean-Claude Gallotta
Teaser My Rock
Jean-Claude Gallotta
Teaser My Ladies Rock
Teaser V2 My Ladies Rock
Le Sacre du printemps précédé de I-Tumulte, II-Pour Igor
Chaque chorégraphe porte un Sacre en lui. Celui de Jean-Claude Gallotta est gravé au compas sur un pupitre d’écolier. Adolescent, encore étroitement engoncé dans la blouse grise de son triste pensionnat, le futur chorégraphe écoute le professeur de musique parler d’Igor Stravinsky, des Ballets russes, de Nijinski, du «scandale» à la création (au Théâtre des Champs-Élysées, le 29 mai 1913) et entend l’oeuvre pour la première fois sur un vieux tourne-disque Teppaz trop sillonné. Assoupi sur son banc en bois, il «s’enrêve» aussitôt, dit-il aujourd’hui. Les images l’emportent. Il s’en souvient encore. Des fi gures séraphiques, des ombres sensuelles, des corps tourmentés, des éveils interdits, des émois inexpliqués, des palpitations troublantes. C’est alors qu’il chorégraphiait la dernière séquence de son spectacle précédent, l’Homme à tête de chou, que lui sont revenus ces souvenirs. Par quelle voie secrète ? Par la silhouette de Marilou traversant la scène comme l’Elue de Stravinsky offerte à la mort ? Par la musique de Serge Gainsbourg nourrie, parfois clandestinement, de références classiques ? Par la vitalité des interprètes dont il lui paraissait indispensable
de prolonger la flamme? En guise de réponse, le Sacre s’est alors imposé comme le second volet du diptyque commencé avec l’Homme à tête de chou : mêmes danseurs, même lumière sélénienne, mêmes énergies venues directement de la musique. En hommage à Tadeusz Kantor, et à sa Classe morte, classe qui est aussi celle de beaucoup d’autres enfances en noir et blanc, celle de Jean Vigo (Zéro de conduite) ou celle de François Truffaut (les 400 coups), la scène est comme passée à l’estompe du souvenir, la musique insolente de Stravinsky et la danse désir des interprètes perçant sous le voile comme des élèves effrontés sous le nuage de craie. Parce que le Sacre est sans nul doute une des matrices par lesquelles il a trouvé l’élan nécessaire pour inventer son itinéraire chorégraphique, Jean-Claude Gallotta a choisi de travailler sur la première version de l’oeuvre, qu’il considère comme une des meilleures, rude, sans affèteries, sans brillance décorative, dirigée et enregistrée par Igor Stravinsky lui-même. Le Sacre est une « cérémonie païenne » selon le compositeur. Pas d’anecdote, pas d’intrigue. Jean-Claude Gallotta ajoute : pas d’Elue, ou du moins pas d’Elue unique, glorifiée puis sacrifiée. Chaque interprète féminine sera « éligible », tour à tour, pour rétorquer à « l’obscur pouvoir discrétionnaire » des dieux et des
pouvoirs. Du rituel, Jean-Claude Gallotta a également retenu le double sens étymologique de « relier » et de « se recueillir ». Il s’agit bien pour lui de se recueillir, comme à genoux, sur les marches de l’autel qui montent et monteront toujours à son adolescence, et de se relier aux maîtres, de Kantor à Fellini, qui l’ont conduit à ne pas l’oublier.
Le Sacre est précédé de deux courts avant-programmes :
I – Tumulte, où le chorégraphe invite danseurs et public à entendre le silence brut de la danse qui précède le déchaînement de la musique.
II – Pour Igor, un solo interprété par Cécile Renard en hommage au compositeur, apostrophé et tutoyé comme un dieu qu’on n’en fi nit pas de remercier d’avoir cherché sans relâche à instituer par sa musique un ordre entre l’homme et le temps.
C.-H.B. – Mars 2011
« Gallotta secoue le Sacre.
Il présente une version tranchée et bondissante de l’oeuvre de Stravinsky. Frénétiquement, les danseurs s’emparent de l’espace, gambadent ou vocifèrent. »
Marie-Christine Vernay – Libération
« Chez Gallotta, le Sacre devient tourbillon. Une énième relecture d’un classique ? Bien plus : une féerie griffue qui fonce tête baissée. »
Rosita Boisseau – Le Monde
« Gallotta réussit pleinement son Sacre du printemps. Il est allé beaucoup plus loin que ses formes habituelles, innovant encore et toujours. »
Philippe Gonnet – Le Dauphiné Libéré
« Ses interprètes affichent une énergie, une vitalité extraordinaires en même temps qu’une exécution remarquable. Une belle troupe ! »
Raphaël de Gubernatis – Nouvelobs.com