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twin paradox
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Soapéra
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Black Lights
Mathilde Monnier
La place du singe
8 ans après « Arrêtez, arrêtons, arrête », Mathilde Monnier retrouve l’écrivain Christine Angot mais cette fois les deux artistes sont elles mêmes sur le plateau. Elles s’expriment dans un duo où chacune va prendre la parole, par la danse, par le texte.
de Mathilde Monnier et Christine Angot
Création Festival Montpellier danse 2005
8 ans après « Arrêtez, arrêtons, arrête », Mathilde Monnier retrouve l’écrivain Christine Angot mais cette fois les deux artistes sont elles mêmes sur le plateau. Elles s’expriment dans un duo où chacune va prendre la parole, par la danse, par le texte. L’enjeu, c’est de faire l’expérience de ce qu’on peut avoir à dire ensemble sur scène.
« Qu’est-ce que la bourgeoisie ? Qu’est-ce que le bonheur ? Est-ce que je suis bourgeoise, est-ce que je suis heureuse ? Y a-t-il des critères ? Est-ce que je les connais ? Comment je les connais ? Qui me les a enseignés ? Mathilde Monnier est née dans une famille bourgeoise d’industriels alsaciens de Mulhouse. Dans laquelle elle ne s’est jamais sentie bien. On ne se sent donc pas bien dans la bourgeoisie ? Pourtant c’est notre modèle à tous. Et moi, quelles sont mes racines sociales ? Quelles sont nos racines sociales, et nos aspirations bourgeoises, est-ce que nous y comprenons quelque chose ? Quel est mon rapport à la bourgeoisie, à quel degré j’en viens ? Par rapport à la bourgeoisie, quel est notre mélange de fascination, de fierté et de détestation ? Est-ce que nous comprenons les codes bourgeois ? Se contenir. Le bourgeois c’est celui qui accepte tout pour se fondre dans sa classe. Il n’étouffe pas. Il aménage des bouffées d’oxygène, où il satisfait certains désirs personnels, certaines pulsions. L’art, le théâtre, c’est quoi pour lui ? Une bouffée d’oxygène aussi, ou d’angoisse? Qui lui rappelle qu’il a une vie de rêve, qu’il possède tout sur terre sauf le plateau, la littérature, l’imaginaire ? » Christine Angot
Date de mise à jour 10 octobre 2013