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Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
néo-fiction
Christian Rizzo , Sophie Laly
et pourquoi pas : « bodymakers », « falbalas », « bazaar », etc, etc… ?
Christian Rizzo
autant vouloir le bleu du ciel et m’en aller sur un âne
Christian Rizzo
de quoi tenir jusqu’à l’ombre
Christian Rizzo
je vais t’écrire
Christian Rizzo
miramar
Christian Rizzo
en son lieu
Christian Rizzo
une maison
Christian Rizzo
d’à côté
Christian Rizzo
le syndrome ian
Christian Rizzo
ad noctum
Christian Rizzo
d’après une histoire vraie
Christian Rizzo
sakınan göze çöp batar (c’est l’œil que tu protèges qui sera perforé)
Christian Rizzo
TTT : tourcoing-taipei-tokyo
l’association fragile
b.c, janvier 1545, fontainebleau
Christian Rizzo
comme crâne, comme culte.
Christian Rizzo
mon amour
Christian Rizzo
100% polyester, objet dansant n° (à définir)
Christian Rizzo
Magma
Christian Rizzo , Andrés Marin , Marie-Agnès Gillot
une maison
Les espaces à habiter ont toujours fasciné Christian Rizzo. Concepteur de corps et d’objets depuis ses débuts, il ouvre d’autres paysages poétiques et éphémères à chaque nouvelle création. une maison vient à point nommé ponctuer sa démarche, et faire basculer les motifs de sa danse.
Comme s’il s’agissait de remettre le ciel à l’endroit, sous la charpente géométrique et lumineuse d’une toiture suspendue, corps et mémoires reviennent sillonner l’espace. Autant de silhouettes, de présences, de gestes déliés qui peu à peu hantent et donnent vie, couleur, éclat à cette singulière pensée du mouvement, aux fictions énigmatiques qui la peuplent.
Si tout d’abord, c’est dans l’abstraction et le jeu des noirs et blancs que chaque danse vient tisser sa propre toile, que chacun des interprètes cisèle le temps, y dépose ses offrandes et son imaginaire dans une blancheur lunaire, peu à peu la rigoureuse structure de l’espace se défait. Brun, doré, nuages, sépia, couleur viennent pigmenter la scène jusqu’à la métamorphoser.
Pour le chorégraphe, une maison, n’est pas l’image qu’on attend, espace clos et protégé fermé par son bâti de murs et portes et fenêtres. Elle est davantage un espace où les corps circulent, murmurent, résonnent. Elle se compose du tracé des vies multiples qui s’y croisent. Ses fondations pourraient bien être celles des rencontres, des collaborations humaines et artistiques qui agencent gestes et utopies. Au-delà de l’absence ou de la perte qui parfois la traverse, une maison nomme ce terrain commun, peuplé, et fait entendre son intense richesse polyphonique jusqu’à son climax, la jubilation de la fête et de la fantaisie.
— Irène Filliberti (mai 2019)