Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
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CLOUD – version scène
Yvann Alexandre
Les Soli noirs [teaser#1]
Yvann Alexandre
Les Soli noirs – 2015
Yvann Alexandre
Les Soli noirs [teaser#4]
Yvann Alexandre
Les Soli noirs [teaser#2]
Yvann Alexandre
Projet Jumeaux – 2010
Yvann Alexandre , Harold Rhéaume
Blanc Sèv
Yvann Alexandre
Intimoleum
Compagnie Yvann Alexandre
Le corps sombre
Compagnie Yvann Alexandre
Silences Duos – 2007
Yvann Alexandre
K.EM
Yvann Alexandre
Oserv’
Yvann Alexandre
LOONY / Non défini – 1998
Yvann Alexandre
Projet Jumeaux # teaser 1
Yvann Alexandre , Harold Rhéaume
CLOUD / Ensa – 2014
Yvann Alexandre
Projet Jumeaux # teaser 2
Yvann Alexandre , Harold Rhéaume
BLEU. création 2017-teaser
Yvann Alexandre
les fragments mobiles
Compagnie Yvann Alexandre
CLOUD / Ensa – extrait
Yvann Alexandre
ORIGAMI éclats performatifs – Le Solo | création 2018
Yvann Alexandre
ORIGAMI éclats performatifs – Le Film
Yvann Alexandre
Quand la pierre est peau et que la peau est pierre – 2018
Yvann Alexandre
Les Fragments Mobiles version scène – 2018
Yvann Alexandre
ORIGAMI éclats performatifs Plié / Dépliés – 2018
Yvann Alexandre
ORIGAMI – Abbaye Royale de l’Epau
Yvann Alexandre
Documentaire SORTIE DE RESIDENCE ! – EHPAD Résidence Notre Dame du Chêne, Nantes
Yvann Alexandre
Teaser « Se méfier des eaux qui dorment » – 2021
Yvann Alexandre
Itinérances du soir – Création Habitants – 2020
Yvann Alexandre
ORIGAMI Miniatures – 2019
Yvann Alexandre
Sortie de Résidence : EHPAD Vihiers 18/19
Yvann Alexandre
ORIGAMI éclats performatifs – Le film – Chapelle Expiatoire 2018
Yvann Alexandre
Sous les flots – 2021
Yvann Alexandre
CONNEXIONS Petite Université de la Danse – 2018
Yvann Alexandre
BLEU. création – 2017
Yvann Alexandre
LES FRAGMENTS MOBILES | Conciergerie de Paris – 2017
Yvann Alexandre
ÉCHO – Les Fragments Mobiles en Avignon – 2021
Yvann Alexandre
Blanc – Sèv. – 2013
Yvann Alexandre
Le Corps Sombre – 2006
Yvann Alexandre
Homogène – 2009
Yvann Alexandre
eXcises – 2004
Yvann Alexandre
Observ. Impromptu – 2000
Yvann Alexandre
K.EM – 2000
Yvann Alexandre
Intimoléum – 1999
Yvann Alexandre
Au Lever du Jour – 2017
Yvann Alexandre
Soirée de première décence – 1997
Yvann Alexandre
Orchiday’s – 1994
Yvann Alexandre
Entrée public – 2019
Yvann Alexandre
Passages solo masculin – 1993
Yvann Alexandre
Globule, un solo pour deux – 2011
Yvann Alexandre
RE/SOURCES – 2021
Yvann Alexandre
Infinité
Yvann Alexandre
Une île de danse
Yvann Alexandre
Entrée public - 2019
Documentaire réalisé en 2019 par Philippe Devilliers sur les création Bleu et Les Fragments Mobiles.
BLEU. | création 2017
BLEU. ne questionne ni l’apesanteur ni sentiment de plénitude.
BLEU. nous parle de l’impact.
De l’impact sous peau, souterrain, peu à peu visible, changeant, évolutif. Du bruit sourd au sein de la chair, à la coloration, à l’espace concerné, à la zone étendue, à la révélation de la force du coup. Le coup qui devient visible, bleu-noir-jaune-multiple, minute après minute. À l’après.
Par une écriture radicale, forte, ascétique et incisive, Yvann Alexandre s’attache à l’ecchymose, à la douleur sans son, sans bruit, pudique, contenue, tendue. À ce qui paraît quand un corps frappe à notre endroit, une part de nous même, notre intérieur. À l’après.
En maniant avec subtilité la question du temps et de l’écho, le chorégraphe construit un dialogue de peau à peau, d’âme à âme, dans un espace sans contusion ni fissure, situé après le choc et s’attache à la gestion de l’après ; ce qui apparaît, ce qui transparaît, à la pudeur de l’écho. Une oeuvre qui se pose dans un écrin de silence inquiétant, vaste et humain que seuls de rares fragments musicaux, fantomatiques, viennent troubler et où le chorégraphe poursuit sa calligraphie de l’intime. Le souffle et l’émotion contenus, pour autant à vifs.
Au coeur des obsessions qui lui sont chères, ce septuor s’offre comme une forme malléable et fluide toujours renouvelée par la plasticité des corps, par leur adéquation à une direction lisible et fluide, par leurs identités mêlées dans un langage clair et habité du mouvement.
Une errance bleutée dans une plaine sombre, paysage austère et élégant, qui au fil de la gestion de la douleur, de sa mise en tension, laisse apparaître toute la fragilité, l’humanité, de celui ou celle qui la porte et qui continue d’avancer. Là où le mouvement cherche incessamment la « matière humaine ». Pas à pas.