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Solo Prière
Pour sa troisième édition, le festival de danse contemporaine « Dansons maintenant ! » organisé par la Fondation Zinsou, à Cotonou, du 31 Janvier au 8 Février 2015, choisit comme marraine de l’évènement la danseuse, chorégraphe et pédagogue sénégalaise d’adoption mais béninoise d’origine, Germaine Acogny.
Pour l’ouverture du festival, le 31 Janvier 2015, Germaine Acogny interpréta Solo prière, un solo de quelques minutes créé par Gacirah Diagne, une ancienne de ses élèves à Mudra Afrique, à l’occasion de la célébration du décès de Maurice Béjart.
Danse prière que Germaine Acogny danse « tous les jours, où qu’(elle) soit », en guise de méditation, ce solo présenté sur la place des Martyrs, lieu central de la capitale béninoise, fit office de bénédiction dansée, destinée à « montrer le chemin, celui du passage de relais et de la relève entre deux générations d’artistes », la sienne, pionnière, et celle des danseurs béninois formés à l’Ecole des Sables (P. Acogny, Journal « Dansons Maintenant ! », n°1, 31 Janvier 2015, p. 5).
Bien qu’ayant parcouru les scènes du monde entier, Germaine Acogny n’avait encore jamais été invitée à danser au Bénin. L’interprétation de Solo prière, pour la première fois sur la terre de ses ancêtres, fut un moment très fort et émouvant, pour elle comme pour le public.
Sources :
Valérie Marin La Meslée, « Danse africaine : Germaine Acogny, retour à Cotonou », Le Point, 4 Février 2015
Valérie Marin La Meslée, « Afrique : Germaine Acogny, elle fait danser le continent », Le Point, 21 Février 2015
Journal « Dansons Maintenant ! », quotidien d’information de l’évènement, n°1, 31 Janvier 2015
Journal « Dansons Maintenant ! », quotidien d’information de l’évènement, n°2, 1 Février 2015
Jonathan Chalier, Rose Réjouis, « La liberté dans la discipline » : Entretien avec Germaine Acogny, Esprit, Juillet – Août 2019, pp. 4-7.
Le dépôt des archives vidéo de « Dansons Maintenant ! », appartenant à la Fondation Zinsou a été rendue possible grâce à l’Aide à la Recherche et au Patrimoine en Danse, du Centre National de la Danse, accordée en 2021 à Anne Décoret-Ahiha dans le cadre du projet « Consolidation du champ chorégraphique africain : focus sur le Bénin » ainsi que grâce à l’aimable autorisation des artistes.