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20 Years of Dame de Pic
Karine Ponties
4PKP
Karine Ponties
Le sourire des égarés
Karine Ponties
Luciola
Karine Ponties
Tyran(s)
Karine Ponties
SOI
Karine Ponties
Babil
Karine Ponties
Lamali Lokta
Karine Ponties
Tuco
Karine Ponties
Humus vertebra
Karine Ponties
havran
Karine Ponties
Fidèle à l’éclair
Karine Ponties
Boreas
Karine Ponties
Holeulone
Karine Ponties
Des Taureaux dans la tête
Karine Ponties
Phébus et Borée
Karine Ponties
Mi Non Sabir
Karine Ponties
Fatima Gate
Karine Ponties , Nathalie Elghoul
Brutalis
Karine Ponties
Sentinelele Naftalina
Karine Ponties
Capture d’un caillot
Karine Ponties
Brucelles
Karine Ponties
Les Taroupes
Karine Ponties
Glabelle duo
Karine Ponties
Glabelle
Karine Ponties
Negatovas
Karine Ponties
Vecinas
Karine Ponties
Dame de Pic
Karine Ponties
Planta Baja
Karine Ponties
Les Taroupes
Duo en collaboration avec Jan Kuijken, compositeur en résidence à Lod en 2000
Les taroupes sont des petits poils qui poussent au pied du nez, entre les yeux, et qui semblent s’affronter en duel car leur implant est toujours symétriquement opposé. C’est aussi la métaphore que Karine Ponties a choisi pour mettre en scène deux personnages lors de cette première collaboration avec Jan Kuijken, compositeur en résidence au sein de Lod, présentée dans le cadre de Bruxelles/Brussel 2000, Capitale Européenne de la Culture.
Deux identités | Deux exemplaires | Seul en deux parties
L’enlacement infatigable des contraires
L’étreinte du tout animé.
Deux hommes, que l’on pourrait qualifier de standards, en pantalon noir et chemise blanche attendent, l’un debout, l’autre assis. La musique enclenche le déplacement du premier, qui enclenche à son tour les mouvements du deuxième. Mais ils restent distants, sans contact apparent, sans que les regards ne se croisent, sur des trajets parallèles. À la fois identiques et opposés, ils semblent vouloir s’éviter, jusqu’à ce qu’un face-à-face les confronte. Ils sont mus par des tensions imperceptibles de l’ordre du ressenti de la présence de l’un et l’autre. Dans une relation d’approche et de rejet, de tentatives et d’abandon, de domination et de soumission, au rythme de la musique live, ces deux éléments non identifiés se cherchent mais ne se reconnaissent pas. Leurs gestes et mouvements restent mystérieux l’un pour l’autre. S’en découle un jeu infatigable de contraires. Et pourtant, de combien peu ne s’en est-il pas fallu pour les unir, pour qu’ils s’enlacent en une forme unique, furtive, à la limite de l’abstraction. La musique est l’élément extérieur qui seule permet cette unité. Jouée au piano par Jan Kuijken, cette pièce originale composée principalement au cours des séances d’improvisation avec les danseurs Alessandro Bernardeschi et Mauro Paccagnella livre une musique souple et très organique.
Le miroir infidèle de Michel Thevoz
L’abécédaire de Gilles Deleuze
Sculptures de Josep Bofill et dessins de Vladimir Kokolia