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Planta Baja
Karine Ponties
Dame de Pic
Karine Ponties
Vecinas
Karine Ponties
Negatovas
Karine Ponties
Glabelle
Karine Ponties
Glabelle duo
Karine Ponties
Les Taroupes
Karine Ponties
Brucelles
Karine Ponties
Capture d’un caillot
Karine Ponties
Sentinelele Naftalina
Karine Ponties
Desirabilis
Karine Ponties
Brutalis
Karine Ponties
Fatima Gate
Karine Ponties , Nathalie Elghoul
Mi Non Sabir
Karine Ponties
Le Chant d’amour du grand singe
Karine Ponties
Phébus et Borée
Karine Ponties
Des Taureaux dans la tête
Karine Ponties
Holeulone
Karine Ponties
Boreas
Karine Ponties
Fidèle à l’éclair
Karine Ponties
havran
Karine Ponties
Humus vertebra
Karine Ponties
Absentia
Karine Ponties
Mirliflor
Karine Ponties
Tuco
Karine Ponties
Lamali Lokta
Karine Ponties
Babil
Karine Ponties
PISUM SATIVUM
Karine Ponties
SOI
Karine Ponties
Tyran(s)
Karine Ponties
Pastime Paradise
Karine Ponties
Luciola
Karine Ponties
Le sourire des égarés
Karine Ponties
4PKP
Karine Ponties
20 Years of Dame de Pic
Karine Ponties
Hero%
Karine Ponties
havran
Solo du cycle des épouvantails
Dans le sillage du solo Des Taureaux dans la tête, havran est la deuxième pièce du Cycle des Epouvantails, une série dédiée à cette figure emblématique. Cette série comprend les solos Fidèle à l’éclair (Claudio Stellato), havran (Jaro Vinarsky) et babil (Eric Domeneghetty), le trio Humus vertebra (Eric Domeneghetty, Claudio Stellato, Jaro Vinarsky) qui réunit ces trois figures, ainsi que le solo Benedetto Pacifico (Guillermo Weickert Molina) qui s’ajoute à la série en 2011.
La figure de l’épouvantail
Poète de la nuit des temps qui trône toujours à l’angle des champs, l’épouvantail ne s’explique pas : c’est pour Karine Ponties une figure émouvante et contradictoire, un solitaire soldat de l’effroi qui n’a jamais effrayé personne. Cet être vertical est comme le double de l’homme, un autoportrait qui ne dit pas son nom, un être à l’abandon et dans l’abandon.
havran
Un corps qui porte sur lui la ligne courbe de l’horizon. Un signe inscrit à l’encre noire sur un paysage. Un signe élégant, marchant posément au sol, s’envolant sans effort et glissant sur le monde. Un corbeau, signe de malheur, parfois, puisqu’il est à l’occasion charognard et a toujours suivi les hommes sur les champs de bataille, à travers les catastrophes. Mais aussi un signe de vie.
Un être en perpétuel changement qui essaie de se fondre dans le cadre, en simulant l’animal qu’il est censé éloigner. Ouvert aux quatre vents, en permanence traversé par des courants d’air. Rappelant aussi ces nouvelles tentatives de répulsifs de nos temps modernes, où l’on ne trouve pas mieux que d’essayer des épouvantails plus vrais que nature : le corps d’un oiseau mort, exposé en posture d’alarme, prêt à l’envol.