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Allegria
Kader Attou
Passagers
Shana Carroll
Magma
Christian Rizzo , Andrés Marin , Marie-Agnès Gillot
Casse-Noisette
Vassili Vainonen
Casse-Noisette
Lev Ivanov , Vassili Vainonen
Lady Magma
Oona Doherty
aSH
Aurélien Bory , Shantala Shivalingappa
Pasionaria
Marcos Morau
Play the Darkness
Yuichi Yokoï
Compagnie Mpta – Carnets de création
Mathurin Bolze
LOVETRAIN2020
Emanuel Gat
Extension
Amala Dianor , Junior Bosila
Point Zéro
Amala Dianor
Wo-Man
Amala Dianor
Zéphyr
Mourad Merzouki
Devant la Maison
Denis Plassard
Gloria
José Montalvo
Parole d’artiste : Jeanne Brouaye
Jeanne Brouaye
Zugzwang
Mathieu Bleton , Mosi Espinoza , Jonas Julliand , Karim Messaoudi , Cyril Pernot
One More Thing
Adi Boutrous
Elisabeth gets her way
Jan Martens
Hôtel Bellevue
Thomas Guerry
Avant les gens mouraient
(La)Horde et Céline Signoret
Publique
Mathilde Monnier
Danse des éléments
Cecilia Bengolea
Möbius &
Dai Jian , Xiao Xiangrong
État des lieux
Thomas Demay , Julia Moncla , Paul Changarnier
Näss
Fouad Boussouf
Placement libre
Thomas Demay , Julia Moncla
Umwelt
Maguy Marin
Concerto
Lucinda Childs
Parts
Honji Wang , Sébastien Ramirez
Tempo Vicino
Lucinda Childs
One of Four Periods in Time (Ellipsis)
Tânia Carvalho
Mood
Lasseindra Ninja
Lazarus
Oona Doherty
any attempt will end in crushed bodies and shattered bones
Jan Martens
Ineffable
Jann Gallois
L’Oiseau de feu
Thierry Malandain
Le Sacre du printemps
Thierry Malandain , Martin Harriague
Le Chœur
Fanny de Chaillé
Graces
Silvia Gribaudi
Body Concert
Kim Boram
Glottis
Flora Détraz
VanThorhout
Alexander Vantournhout
førm Inførms
Marco Da Silva Ferreira
Mythologies
Angelin Preljocaj
Le rapport au sol selon Tiago Guedes, avec le soutien de Harlequin Floors
Tiago Guedes
ab [intra]
Rafael Bonachela
Neighbours
Brigel Gjoka , Rauf « RubberLegz » Yasit
Le cours des choses
Christian Ubl
My Way
Rubén Julliard
Du bout des doigts
Gabriella Iacono , Grégory Grosjean
Jungle Book Reimagined
Akram Khan
Jungle Book Reimagined
Akram Khan
(La bande à) LAURA
Gaëlle Bourges
Working Title
Trisha Brown
For M.G: The Movie
Trisha Brown
NYST
Mellina Boubetra
Autoportrait à ma grand-mère
Patricia Allio
Elles disent
Nach
Deux mille vingt trois
Maguy Marin
Tumulus
François Chaignaud , Geoffroy Jourdain
La Ciudad de los Otros
Rafael Palacios
Contes Immoraux – Partie 1 : Maison Mère
Phia Ménard
Toi moi, Tituba…
Dorothée Munyaneza
Reface
Chandra Grangean , Lise Messina
Témoin
Saïdo Lehlouh
takemehome
Dimitri Chamblas
WELCOME
Joachim Maudet
The Köln Concert
Trajal Harrell
Voice Noise
Jan Martens
Erato
Femke Gyselinck
Torpeur
Angelin Preljocaj
Noces
Angelin Preljocaj
Annonciation
Angelin Preljocaj
Impasse
Mufutau Yusuf
DUB
Amala Dianor
Le Sacre du printemps
Le rapport de l’homme et de la nature fascine et inquiète Martin Harriague. De ce qu’il évoquait déjà dans ses créations récentes (Sirènes, Fossile, Serre) – la renaissance du vivant, sa puissance, la lutte pour sa survie – l’oeuvre iconoclaste et géniale de Stravinski pour les Ballets russes contient tout, et plus encore. Par bien des aspects, le Sacre était une avancée « révolutionnaire », tant par sa chorégraphie de Nijinski que pour sa partition. Harriague décide de s’emparer du mythe en respectant l’intention originelle du compositeur : illustré par un rite païen, « c’est la sensation obscure et immense à l’heure où la nature renouvelle ses formes, et c’est le trouble vague et profond d’une pulsion universelle », précise Stravinski dans un article que Martin Harriague prend pour référence (CND, revue Montjoie, 29 mai 1913). Jacques Rivière, clairvoyant directeur de la NRF, parlait à l’époque d’un « ballet biologique » : « le printemps dans son effort, dans son spasme… On croirait assister à un drame du microscope ». Le martèlement rythmique complexe qui donne à l’oeuvre sa force sauvage et menaçante convient au langage corporel de Martin Harriague, explosif et terrien. Parce que la musique le lui dicte, il renonce cette fois à tout lyrisme gestuel; il se concentre sur le pouvoir expressif du mouvement primitif et des figures fractales par lesquelles le groupe s’enroule, se déploie, se contracte comme le vivant resurgit, se fraie partout un chemin avant d’exploser. À Nijinski qui avait osé cette rupture transgressive avec le langage classique, Harriague emprunte le piétinement des Augures printaniers qui « marquent de leur pas le pouls du Printemps ». Les citations du ballet originel s’arrêtent là, mais la pièce toute entière témoigne de la volonté de s’appuyer, pour mettre en scène la vision de Stravinski, sur l’expressivité de la musique, particulièrement éclatante sous la baguette de Teodor Currentzis. On ressent physiquement l’énergie sauvage et l’effroi intemporel qui habitent ce groupe confronté à la violence du vivant, purifié par le rite. On perçoit la sauvagerie et la nécessité de l’offrande finale de l’élue, principe féminin incarnant l’énergie du printemps, la sève, pure et saine, qui monte, allégorie du vivant qui s’élève vers la lumière.
Source : Malandain Ballet Biarritz
En savoir plus : malandainballet.com