Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
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À bras le corps
Boris Charmatz
R1R2
Bouside Ait Atmane
Two Ecstatic Themes
Doris Humphrey
Pavlova 3’23 »
CN D – Centre national de la danse
Déserts d’amour [solo]
Dominique Bagouet
Boléro (1962)
Maurice Béjart
Hommage à la Argentina
Kazuo Ohno , Tatsumi Hijikata
ELEMENTEN I – Room
Cindy Van Acker
Le Lac des Cygnes (acte II)
Andy De Groat
Cendrillon
Maguy Marin
Professor
Maud Le Pladec
Paradis
Dominique Hervieu , José Montalvo
Récital
Mourad Merzouki
d’après une histoire vraie
Christian Rizzo
Cellule
Nach
El final de este estado de cosas, redux
Israel Galván
La chance
Loïc Touzé
Sanctum – Imago
Alwin Nikolais
Watermotor
Trisha Brown
Éloge du puissant royaume
Heddy Maalem
Giselle
Yvette Chauviré , Jean Coralli , Florence Clerc , Jules Perrot
May B (2016)
Maguy Marin
Le Lac des Cygnes – Acte II
Natalia Makarova , Marius Petipa , Lev Ivanov
Pororoca
Lia Rodrigues
Trio A
Yvonne Rainer
Cellule
Des rituels urbains sur les toits de la Porte de Montreuil, à l’affiche d’Éloge du puissant royaume du chorégraphe contemporain Heddy Maalem, Nach dit « explorer le territoire de ses clairs-obscurs intérieurs (…) et jouer avec l’ambiguïté de son corps androgyne, deux êtres qui conversent dans un même corps ». Car, comme tous les krumpers, Nach est elle-même et son avatar, son personnage. Dans son solo Cellule, enfermée, elle s’évade évoquant les films de David Lynch mais aussi les travaux autobiographiques de photographes comme Francesca Woodman, Nan Goldin ou Antoine d’Agata. Des projections vidéos habillent les murs de cette cellule par des jeux de gros plans sur des corps enlacés. Du krump, danse très codifiée et hiérarchisée née à Los Angeles dans les années 2000 suite à des émeutes raciales, Nach présente une version personnelle, libérée du passé mais fidèle aux anciens du mouvement.
Source : Maison de la Danse de Lyon
« PISTE NOIRE
Je suis une guerrière. Je risque.
Jour après jour, je m’invente, je découvre, j’ose, je ne fléchis pas. Je suis seule dans mon identité en suspension. Je suis émue aux larmes. J’empoigne mes tripes, je dévore mes amours.
Je suis multiple, pure, violente, jouissante, souffrante. Mon âme brule, elle est sacrée. Je murmure dans les églises. Je supplie. Je m’empare de ma douleur pour m’en défaire.
Je suis Nach. Un monstre perdu dans les mythes et les cultures.
Je fascine, j’effraye, je dégoûte, je nourris les fantasmes. Je suis une déesse, une putain, une sorcière, la Sainte Vierge.
Je suis laide. Je me shoote à la vie. Je cherche mon rituel à créer. Je me fous de l’Art, seule compte la nécessité. »
Source : Nach