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No reality now, la danse et son double
Vincent Dupont , Charles Ayats
ART.13 [Reportage]
Phia Ménard
ART.13
Phia Ménard
Contes Immoraux – Partie 1 : Maison Mère
Phia Ménard
Voice Noise
Jan Martens
any attempt will end in crushed bodies and shattered bones
Jan Martens
Elisabeth gets her way
Jan Martens
The dog days are over
Jan Martens
Man Made
Jan Martens
Period piece
Jan Martens
Hu(r)mano
Marco Da Silva Ferreira
BROTHER
Marco Da Silva Ferreira
førm Inførms
Marco Da Silva Ferreira
Fantaisies
Béatrice Massin
CARCASS
Marco Da Silva Ferreira
Cellule
Nach
Nulle part est un endroit
Nach
Elles disent
Nach
Tumulus
François Chaignaud , Geoffroy Jourdain
Radio Vinci Park Reloaded
François Chaignaud
Symphonia harmoniæ cælestium revelationum (version 11/69)
François Chaignaud
Думи мої – Dumy Moyi
François Chaignaud
Hippopotomonstro – sesquippedaliophobie*
Collectif Ès
Fiasco
Collectif Ès
Toi moi, Tituba…
Dorothée Munyaneza
Ma
Lia Rodrigues
Folia
Lia Rodrigues
Incarnat
Lia Rodrigues
Contre ceux qui ont le goût difficile
Lia Rodrigues
Pororoca
Lia Rodrigues
Cellule
Des rituels urbains sur les toits de la Porte de Montreuil, à l’affiche d’Éloge du puissant royaume du chorégraphe contemporain Heddy Maalem, Nach dit « explorer le territoire de ses clairs-obscurs intérieurs (…) et jouer avec l’ambiguïté de son corps androgyne, deux êtres qui conversent dans un même corps ». Car, comme tous les krumpers, Nach est elle-même et son avatar, son personnage. Dans son solo Cellule, enfermée, elle s’évade évoquant les films de David Lynch mais aussi les travaux autobiographiques de photographes comme Francesca Woodman, Nan Goldin ou Antoine d’Agata. Des projections vidéos habillent les murs de cette cellule par des jeux de gros plans sur des corps enlacés. Du krump, danse très codifiée et hiérarchisée née à Los Angeles dans les années 2000 suite à des émeutes raciales, Nach présente une version personnelle, libérée du passé mais fidèle aux anciens du mouvement.
Source : Maison de la Danse de Lyon
« PISTE NOIRE
Je suis une guerrière. Je risque.
Jour après jour, je m’invente, je découvre, j’ose, je ne fléchis pas. Je suis seule dans mon identité en suspension. Je suis émue aux larmes. J’empoigne mes tripes, je dévore mes amours.
Je suis multiple, pure, violente, jouissante, souffrante. Mon âme brule, elle est sacrée. Je murmure dans les églises. Je supplie. Je m’empare de ma douleur pour m’en défaire.
Je suis Nach. Un monstre perdu dans les mythes et les cultures.
Je fascine, j’effraye, je dégoûte, je nourris les fantasmes. Je suis une déesse, une putain, une sorcière, la Sainte Vierge.
Je suis laide. Je me shoote à la vie. Je cherche mon rituel à créer. Je me fous de l’Art, seule compte la nécessité. »
Source : Nach