Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Zéphyr
Mourad Merzouki
Aunis
Jacques Garnier
Möbius
Maison de la danse
Danse et arts plastiques
Maison de la danse
100% polyester, objet dansant n° (à définir)
Christian Rizzo
Nos Solitudes
Julie Nioche
Who says I have to dance in a theater… Anna Halprin
Anna Halprin
Hoppla !
Anne Teresa De Keersmaeker
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Céline Roux
Dance
Lucinda Childs
La forêt ébouriffée
Christian et François Ben Aïm
Who says I have to dance in a theater... Anna Halprin
(extrait)
Tourné à Paris où elle remontait trois pièces emblématiques de son œuvre, et en Californie où elle vit et travaille depuis le milieu des années 1950, Anna Halprin estime que « la danse n’a pas à être belle, elle fait simplement partie de la vie ».
Tourné à Paris où, invitée pour la première fois en 2004, à l’âge de 84 ans, elle remontait trois pièces emblématiques de son œuvre, et en Californie où elle vit et travaille depuis le milieu des années 1950, ce film permet d’appréhender une conception tout à fait singulière de l’art chorégraphique : pour Anna Halprin, en effet, « la danse n’a pas à être belle, elle fait simplement partie de la vie ».
Ce principe qui a orienté son parcours personnel et professionnel l’a très tôt conduite à rompre avec toute forme d’esthétique et à prendre ses distances avec les représentants de la modern dance, alors à son apogée, pour mener ses propres recherches.
En privilégiant une approche sensorielle et relationnelle du mouvement, en élaborant le concept de « tâches » basées sur les gestes du quotidien et en composant à partir d’improvisations et de partitions ouvertes, Anna Halprin a ouvert la voie à la postmodern dance américaine – courant auquel se rattache Trisha Brown qui fut sa disciple.
Pionnière, contestataire, Anna Halprin le fut à bien des égards : ainsi, avec l’une des performances présentées à Paris, Parades and Changes, elle affronte en 1965 le tabou de la nudité. Et si, dès son installation sur la Côte Ouest américaine, elle fait entrer la nature dans ses expérimentations, elle va aussi s’affranchir du théâtre et de ses conventions pour réinsérer la danse dans le flux de la vie.
Source : Myriam Bloedé