Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
1 minute avec la Compagnie Maqamat
Omar Rajeh
1 minute avec la Compagnie Chriki’Z
Compagnie Chriki’Z
1 minute avec la Compagnie Mâle
Johana Malédon
1 minute avec la Compagnie Alt. Take
Cie La Baraka – Abou Lagraa & Nawal Aït Benalla
1 minute avec la Bahia Dance Company
Amalia Salle
1 minute avec MaiOui Danse Arts
Dai Jian
1 minute avec Les Relevants
Relevants
1 minute avec la Cie Lipstick Traces
Léa Tirabasso
1 minute avec avec la Compagnie Malka
Bouba Landrille Tchouda
One to one
Abou Lagraa
PREMIER(S) PAS (2020)
Abou Lagraa , Nawal Lagraa – Aït Benalla
DO YOU BE – Nawal Lagraa Aït Benalla (Teaser)
Nawal Lagraa – Aït Benalla
D’Eux Sens
Luc Riolon
Le Cantique des Cantiques
Abou Lagraa
Le Cantique des Cantiques – Création à la Maison
Abou Lagraa
Reportage El Djoudour
Abou Lagraa
D’eux sens
Abou Lagraa
Cutting Flat
Abou Lagraa
Allegoria Stanza
Abou Lagraa
D’eux sens
Abou Lagraa
Nuit Blanche
Abou Lagraa
Sur le pont
Nawal Lagraa – Aït Benalla
El Djoudour, les racines
Abou Lagraa
El Djoudour
Abou Lagraa
Ô mon corps !
Nawal Lagraa – Aït Benalla
Nya
Nawal Lagraa – Aït Benalla
Artists in residency – Hong Kong
Abou Lagraa
Univers… L’Afrique
Abou Lagraa
Où Transe
Abou Lagraa
Violatus
Abou Lagraa
Allegoria Stanza
Abou Lagraa
Cutting Flat
Abou Lagraa
Interview Mokhtar Boussouf | Pont Culturel Méditerranéen / NYA
Fabien Plasson
Interview Nassim Feddal | Pont Culturel Méditerranéen / NYA
Fabien Plasson
Interview Abou Lagraa
Abou Lagraa
Nya
Abou Lagraa
La danse d’Abou Lagraa
Abou Lagraa
Un monde en soi
Abou Lagraa
Univers… L'Afrique
(tribute to Nina Simone)
Deux quatuors interprètent l’amour et la liberté sur des chansons de Nina Simone, la plus africaine des divas américaines.
Après le succès mondial de Nya, première pièce créée en 2010 pour les
danseurs du Ballet Contemporain d’Alger dans le cadre du projet de Pont Culturel
Méditerranéen franco-algérien, Abou Lagraa a souhaité poursuivre cette aventure
en associant des danseurs de la compagnie La Baraka et des danseurs du Ballet
Contemporain d’Alger.
Dans UNIVERS… l’AFRIQUE, Tribute to Nina Simone, spectacle en deux parties, deux quatuors
interprètent l’amour et la liberté sur des chansons de Nina Simone, la plus
africaine des divas américaines.
En puisant dans le répertoire de cette icône noire, Abou Lagraa parle de ses racines
africaines, de ce besoin viscéral de ne jamais renier l’endroit d’où l’on vient. La voix
envoûtante de la pianiste de génie, rejetée, censurée à cause de sa couleur de peau mais
toujours fière et combative accompagne et propulse les corps des danseurs dans deux
quatuors vibrants.
Première Partie – quatre danseurs de la Compagnie la Baraka
Une lumière tamisée, quelques crépitements d’un vieux vinyle, des costumes atemporels
évoquant cependant une ambiance Cotton club, quelques esquisses de mouvements, puis
la voix de Nina Simone… Et la danse peut s’épanouir.
En quelques touches subtiles, Abou Lagraa nous plonge au coeur de sa vision de l’amour :
la plus belle et la plus déchirante des histoires unissant les Hommes entre eux.
Deux couples d’origine africaine de deux générations différentes (la trentaine et la
soixantaine) s’apprivoisent, luttent et vibrent sur les chansons de la Diva noire. Tous leurs
échanges sont intenses à l’instar de l’émotion dégagée par la voix profonde, rauque,
profondément révoltée de Nina Simone. Les couples se mélangent, le quatuor devient trio,
solo, duo et les rapports amoureux se transforment en rapports de force ou de
soumission. L’abandon charnel côtoie la révolte, l’intense besoin de liberté et
d’indépendance se heurte au désir de l’autre.
Les quatre danseurs jouent de cette complexité des rapports humains, de leurs
contradictions et se lancent à corps perdus les uns vers les autres.
Portés à la fois par la grâce et la fureur, irrémédiablement seuls, ils sont mus par cet infini
désir de plaire à l’autre pour enfin s’aimer soi-même.
Seconde Partie – quatre danseurs du Ballet Contemporain d’Alger
En choisissant des danseurs algériens vivant en Algérie et en préservant l’expression hiphop
(cette culture festive mais également revendicative, issue des ghettos noirs du Bronx),
Abou Lagraa annonce d’emblée sa volonté d’une introspection intime.
Cependant, les influences sont nombreuses, s’entremêlent et ne se contredisent pas.
Abou Lagraa fait aussi appel aux fondements de la danse rituelle reflétant la double
identité de l’Algérie (Berbère et Arabe) dans laquelle la spiritualité fait partie de la vie
quotidienne et où la danse constitue une recherche d’harmonie entre le corps et l’esprit.
Ce quatuor masculin est un voyage de sensations où le chorégraphe travaille les différents
changements d’état du corps de ses interprètes. Au fil de la pièce, sont mis en lumière les
corps très différents des quatre danseurs : graciles, nerveux, athlétiques ou massifs. Ils se
confrontent, se confondent, se cherchent et s’affirment sans tabous ni complexe.
Progressivement, les danseurs libèrent une énergie débordante et communicative qui les
conduit à la transe, référence tribale mais également mystique. Par l’extase, l’âme se perd,
mais se réalise aussi comme une entité à part entière, une entité qui circule le plus
librement du monde. Les rythmes affolants des percussions africaines de la chanson
« Westwind » (magnifique création de Miriam Makeba, citoyenne honoraire algérienne)
illustrent cette soif du monde, cette irrépressible aspiration à l’unité des peuples.
Source : Cie La Baraka
En savoir plus : https://www.aboulagraa.fr/