Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Queen Blood
Ousmane Sy
Master Cypher
Ousmane Sy
From Scratch
Iffra Dia
Passacaille
Iffra Dia
R1R2
Bouside Ait Atmane
One Shot
Ousmane Sy
Fighting Spirit
Ousmane Sy
Dans l’arène
Bouside Ait Atmane , Yanka Pédron
Balade sensorielle
Johanna Faye
Earthbound
Saïdo Lehlouh , Johanna Faye
Afastado em
Johanna Faye
Wild Cat
Saïdo Lehlouh
Shapeshifting
Linda Hayford
Basic
Ousmane Sy
AlShe_Me
Linda Hayford
Apaches
Saïdo Lehlouh
Une lente introduction
Boris Charmatz
50 ans de danse
Boris Charmatz
Aatt enen tionon
Boris Charmatz
À bras le corps
Boris Charmatz , Dimitri Chamblas
À bras le corps
Boris Charmatz
Improvisation
Boris Charmatz
héâtre-élévision (pseudo-spectacle)
Boris Charmatz
Régi
Raimund Hoghe , Boris Charmatz
enfant
Boris Charmatz
Roman Photo
Boris Charmatz
Tarkos Training
Boris Charmatz
Levée des conflits
Boris Charmatz
Ascension
Boris Charmatz
Statuts
Boris Charmatz
Quintette cercle
Boris Charmatz
Programme court avec essorage
Boris Charmatz , Julia Cima
La Danseuse malade
Boris Charmatz
Horace Benedict
Dimitri Chamblas
herses (une lente introduction)
Boris Charmatz
Flip book
Boris Charmatz
Education, le film work in progress
Boris Charmatz
Les Disparates
Boris Charmatz , Dimitri Chamblas
Les Disparates, le film
Boris Charmatz
La Danseuse malade
La Danseuse malade n’est pas créée pour le texte de Tatsumi Hijikata, ce n’est pas non plus une mise en scène de ces textes, mais plutôt une création en parallèle, qui fait écho à la puissance des textes du japonais.
Ce sont les traductions des textes de Tatsumi Hijikata, père fondateur du butô – danse contemporaine japonaise née dans les années 1960 – qui sont à l’origine de ce duo réunissant Boris Charmatz et Jeanne Balibar. La Danseuse malade n’est pas créée pour le texte d’Hijikata, ce n’est pas non plus une mise en scène de ces textes, mais plutôt une création en parallèle, qui fait écho à la puissance des textes du japonais, comme Con forts fleuve (1999) travaillait la matière textuelle de John Giorno. La présence de la camionnette sur scène n’est pas non plus sans rappeler les machines de Régi (2005). Cette fois-ci, la machine-véhicule contraint et enferme les corps. Dans l’extrait présenté, la démultiplication des présences d’images et des niveaux d’échelles rappelle un fondement du butô : le rapport au cosmos. Telles des poupées gigognes, le grand cosmos rejoint toujours le petit. L’être vivant se situe entre les deux : à la fois miniature du grand cosmos et géant du petit. Par l’utilisation de la vidéo projetée sur le véhicule, le jeu des images et des échelles devient complexe : l’image vidéo offre une vision synchronisée et agrandie de l’espace intérieur du véhicule lui-même en mouvement rotatif dans l’espace scénique. Après un investissement spectaculaire de l’espace scénique, l’attention se focalise sur l’espace restreint de la cabine de la camionnette, lieu de l’intimité et du micro-événement.
Source : Boris Charmatz
En savoir plus :
http://www.borischarmatz.org/