The vertiginous thrill of exactitude

Sur le mouvement final de la Symphonie n°9 de Schubert, « The Vertiginous Thrill of Exactitude » reprend des éléments traditionnels de danse classique : le tutu, les pointes, la virtuosité, le lyrisme et un rapport amical des mœurs entre les sexes.

Sur le mouvement final de la Symphonie n°9 de Schubert, « The Vertiginous Thrill of Exactitude » reprend des éléments traditionnels de danse classique : le tutu, les pointes, la virtuosité, le lyrisme et un rapport amical des mœurs entre les sexes.

Le pas de cinq offre une démonstration ahurissante de la technique classique qui sert à illustrer la manière dont Forsythe voit le vocabulaire du ballet en tant qu’élément d’une gamme de possibilités chorégraphiques − distillées ici à sa forme la plus pure et la plus brillante. Hommage affectueux à Petipa et à Balanchine dans le rapport à leurs codes, à leurs structures compositionnelles (solos réglés parmi des pas de deux, pas de trois et sections d’ensemble), à leur travail d’allegro prompt et précis, « The Vertiginous Thrill of Exactitude » appartient néanmoins à notre temps dans sa célébration manifeste du danseur : capacité à transformer la difficulté technique en triomphe de la maîtrise physique et dans l’incarnation d’une tradition entière de la danse.

Cette pièce figure au répertoire du CCN – Ballet de Lorraine et a été présentée en avril 2012 par ce CCN avec deux autres pièces de William Forsythe : « Steptext », où il déconstruit le déroulement des enchaînements chorégraphiques classiques ; « The Vile Parody of Address », qui donne à voir un exercice rigoureusement contrapuntique pour piano, voix et danseurs.

Source : CCN Ballet de Lorraine