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Sete ou oito peças para um ballet
Comme en art contemporain où les corrections peuvent être intégrées de manière visible dans le résultat final, les mouvements des danseurs arrivent en variations, de l’esthétique « sale » ressemblant à un entrainement jusqu’au parfait résultat final.
Basé sur les huit thèmes écrits par le compositeur américain Philip Glass et l’ensemble instrumental brésilien Uakti, le chorégraphe Rodrigo Pederneiras équilibre la rigueur formelle qui a marqué son travail jusqu’alors et crée une chorégraphie naturelle. Les notations des mouvements semblent composer une série de croquis, d’annotations et d’études en vue d’une chorégraphie ; « 7 ou 8 pièces pour un ballet » a commencé en 1994, révélant un personnage apparemment inachevé dans une forme magnifique et parfaite. Comme en art contemporain où les corrections peuvent être intégrées de manière visible dans le résultat final, les mouvements des danseurs arrivent en variations, de l’esthétique « sale » ressemblant à un entrainement jusqu’au parfait résultat final. En ce sens, il s’agit d’un ballet que l’on proposerait plus que l’on annoncerait ; c’est comme si les créateurs de Corpo partageaient avec le spectateur les différentes phases de leur processus créatif.
La qualité froide, précise et obsessionnelle des thèmes de Glass écrits spécialement pour ce ballet a entrainé Pederneiras à orchestrer des solos comportant des répétitions de mouvements tel un automate en contraste total avec des ensembles remplis de mouvements organiques chargés de la sensualité latine inhérente au son unique de Uakti. Les décors de Fernando Velloso et les costumes de Freusa Zechmeister donnent au ballet son identité visuelle, explorant un début de minimalisme. Ils emplissent la scène de bandes vertes, bleues et jaunes tandis que le blanc domine l’éclairage de Paulo Pederneiras.
Source : Grupo Corpo