Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
[Sakura]
Symbole de l’éphémère et du renouveau, le sakura est le cerisier (ou le prunier) en japonais. La danse du cerisier inspire souvent des solos de danse traditionnels ou contemporains.
Avec une danse sakura animée d’inspiration Awa, la vidéaste souhaite rendre hommage à la sagesse et à l’intemporalité de cette culture ancestrale.
Marianne ML réinterprète cette période en jouant sur les dichotomies autour d’un axe : les passages du noir au blanc, de l’ombre à la lumière. Une danse Awa dans un astre mouvant, avec des jeux cycliques sur la trace, l’apparition ou la disparition de la figure, de la silhouette.
Le danseur tourne autour d’un point d’équilibre terrestre fragile, à l’image de la période de floraison/défloraison, ici disséquée et soumise au ralenti. Les pétales apparaissent et rythment les saisons entre les périodes d’épanouissement. Des traces naissent entre le mouvement de la figure et son parcours. Le temps s’impose parfois au détriment de la figure.
Comme les mythes et les légendes, la vidéodanse Sakura invite à l’interprétation et à la rêverie.
Ce qui se danse ici est une métaphore poétique et sociale. L’œuvre rejoint les philosophies zen et samouraï : se préparer à (ré)affronter la vie, avec ses accomplissements, ses parts d’ombre et ses plénitudes dans le renouveau.