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Maïa

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
1999

Construit sur de fréquents allers-retours entre Paris et Moscou, ce document retrace l’extraordinaire carrière d’une danseuse au fort tempérament qui fut longtemps assignée à résidence par le KGB, et ses rencontres avec Maurice Béjart et Roland Petit.

Est-ce son autobiographie (Moi, Maïa Plissetskaïa, Moscou, 1994, trad. française, Gallimard, Paris, 1995) qui a donné envie à Dominique Delouche de consacrer un film à cette danseuse  d’exception ? 

Construit sur de fréquents allers-retours entre  Paris et Moscou, ce document retrace l’extraordinaire carrière d’une  danseuse au fort tempérament (née en 1925) qui fut longtemps assignée à résidence par  le KGB, et ses rencontres avec Maurice Béjart et Roland Petit.

Dominique Delouche tisse interviews d’aujourd’hui  et images d’archives pour comprendre ce qui a forgé le caractère d’acier  de Maïa Plissetskaïa. 

Des drames de son enfance – l’arrestation de son  père déclaré ennemi du peuple et fusillé en 1937, puis celle de sa mère  -, jusqu’à son interprétation, unique et maintes fois copiée de par le  monde, du Lac des cygnes où l’émotion se fond à sa gestuelle, ce  portrait met en évidence toutes les nuances d’une personnalité fort  attachante, y compris dans ses excès ou ses coquetteries ! 

En vrac, elle  évoque son amour pour le Bolchoï où elle a dansé pendant 56 ans, la  poésie russe… et son mari Chédrine, compositeur au Bolchoï. On la  voit, enfin, transmettre son rôle du Lac des cygnes en talons  aiguilles, répétant chaque pas sans l’ombre d’une hésitation. Un  phénomène ! 

Source : Fabienne Arvers

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
1999
Durée
85′
Interprétation
Maïa Plissetskaïa
Production de l'œuvre vidéo
Les Films du Prieuré, Muzzik, CNC, ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS), Pierre Cardin, Cinémathèque de la danse