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Maïa
Construit sur de fréquents allers-retours entre Paris et Moscou, ce document retrace l’extraordinaire carrière d’une danseuse au fort tempérament qui fut longtemps assignée à résidence par le KGB, et ses rencontres avec Maurice Béjart et Roland Petit.
Est-ce son autobiographie (Moi, Maïa Plissetskaïa, Moscou, 1994, trad. française, Gallimard, Paris, 1995) qui a donné envie à Dominique Delouche de consacrer un film à cette danseuse d’exception ?
Construit sur de fréquents allers-retours entre Paris et Moscou, ce document retrace l’extraordinaire carrière d’une danseuse au fort tempérament (née en 1925) qui fut longtemps assignée à résidence par le KGB, et ses rencontres avec Maurice Béjart et Roland Petit.
Dominique Delouche tisse interviews d’aujourd’hui et images d’archives pour comprendre ce qui a forgé le caractère d’acier de Maïa Plissetskaïa.
Des drames de son enfance – l’arrestation de son père déclaré ennemi du peuple et fusillé en 1937, puis celle de sa mère -, jusqu’à son interprétation, unique et maintes fois copiée de par le monde, du Lac des cygnes où l’émotion se fond à sa gestuelle, ce portrait met en évidence toutes les nuances d’une personnalité fort attachante, y compris dans ses excès ou ses coquetteries !
En vrac, elle évoque son amour pour le Bolchoï où elle a dansé pendant 56 ans, la poésie russe… et son mari Chédrine, compositeur au Bolchoï. On la voit, enfin, transmettre son rôle du Lac des cygnes en talons aiguilles, répétant chaque pas sans l’ombre d’une hésitation. Un phénomène !
Source : Fabienne Arvers