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Issê Timossé
La puissance évocatrice du texte de Pierre Guyotat entraîne l’imaginaire dans un monde sans contours. Monde sensuel, à fleur de peau, exigeant de la danse un enracinement outre-terre. Il nous pose la question de l’essentiel : c’est quoi, le Centre ?,
La puissance évocatrice du texte de Pierre Guyotat entraîne l’imaginaire dans un monde sans contours. Monde sensuel, à fleur de peau, exigeant de la danse un enracinement outre-terre. Il nous pose la question de l’essentiel : c’est quoi, le Centre ?, y en a t-il un, et où ? tout est matière et tout est immatériel, il n’y a pas plus de « soi » que d' »autre ».
L’auteur récitant son texte sur scène, il m’est apparu inutile d’en faire une illustration. Comme envoûté, le corps flotte entre révolte et soumission.
La musique de Michèle Bokanowski, écho d’un lointain ancestral révèle ce qui a toujours voulu être dit. Les danseurs, figues « d’hors du Temps » encrent la mémoire enfouie dans le dedans du dedans. Bercer la présence de ses obsessions. Viendra le chant du désert ?
« Issê-Timossé » peut, en langue Ibo (Nigéria, d’où vient Massidi Adiatou) signifier « engagement du corps dans tout ce qui fait l’existence ».
Source : Bernardo Montet
En savoir plus : www.ciemawguerite.com