Pour y accéder veuillez vous connecter.
Una finestra che respira la città
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Practice of falling
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Run
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Avalanche Kaito – TOULELE
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
EDÚNJOBÍ
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
In memory of
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
SYLPHIDES 3.1
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Song Lines
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
L’ombre du doute
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Études
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
100m
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Reorienting The Fall
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Shifting Tools
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Ritmo
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Choreo/cut/graphic
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
BOOKANIMA: Ballet
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
It’s not just a disco under the coconut trees. It’s an initiation
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Memento…Boltanski!
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Lullaby
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Desolate
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
X Fastidiosa
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
.smooth
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Fugante causal
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
In memory of
À quoi ressemble un souvenir qui s’estompe ? Une personne oubliée est confrontée à la disparition matérielle de ce qu’elle a passé. L’oubli consume peu à peu tout, détruisant toute illusion d’éternité possible.
En mémoire de ceux qui n’existent plus, ni comme visage, ni dans nos mémoires, ni dans un court métrage.
Déclaration du réalisateur
« En parcourant les marchés aux puces, il est facile de trouver de vieilles photos. Elles représentent souvent le dernier témoignage de notre passage sur Terre, mais elles sont néanmoins vendues à des prix très bas, sans aucune valeur sentimentale. Avec « In Memory Of », j’ai voulu traiter précisément de cette ambiguïté émotionnelle liée à l’oubli. J’ai été fascinée par le contraste ironique qui lie fermement l’importance et l’insignifiance d’un souvenir. Lorsque notre toute dernière photo disparaît, c’est comme si nous n’avions jamais existé physiquement.
Dans cette perspective, mon court-métrage pourrait lui aussi être oublié, détruit ou perdu dans le temps. C’est pourquoi j’ai voulu étudier un processus de décomposition de la vidéo elle-même (par le biais d’un processus de Datamoshing). En fait, tout est destiné à se corrompre et à se détériorer, y compris le fichier numérique de ce court métrage pendant sa durée de diffusion.
Le principal défi consistait à trouver un nouveau langage pour les formes humanoïdes aliénées et déformées que j’obtenais en tournant simplement la bague de mise au point. L’image non mise au point qui en résulte est complètement physique et concrète, bien qu’elle représente quelque chose d’apparemment abstrait comme un souvenir. Le flou devait passer d’un moyen classique de dissimulation à un moyen original de visualiser la frontière ténue entre ce qui existe et ce qui soudain n’existe plus.
- Commentaires généraux sur l’œuvre et le concept de mouvement : Ce court métrage traite du contraste ironique entre l’image statique d’un souvenir et le mouvement de danse dynamique de sa disparition. Lorsque j’ai simplement tourné la bague de mise au point de mon appareil photo, avec une seule lumière appropriée, la perception du monde a complètement changé, donnant vie aux formes humanoïdes aliénées que vous pouvez voir dans le résultat final. En raison du défi intrinsèque de cette technique expérimentale, presque rien ne pouvait être prévu en détail, et il en allait de même pour la caméra et les mouvements du corps eux-mêmes, qui ont été complètement improvisés en fonction des images physiques et concrètes non focalisées que j’ai obtenues. Au cours du montage, j’ai également ajouté un processus de décomposition organique du fichier afin d’inclure les pixels détériorés dans cette danse fatale de l’oubli. Il s’agit du Datamoshing, une technique artistique unique qui consiste à manipuler les données des fichiers multimédias afin d’obtenir des effets visuels ou auditifs lorsque le fichier est décodé, ce qui m’a permis de littéralement « casser » le film pendant sa durée de lecture.
- Commentaires sur le son et la musique : La musique et le son ont été entièrement conçus spécialement pour cette œuvre en post-production par le compositeur Enrico Tosi, en suivant les mouvements imprévisibles des acteurs. L’idée était de donner une connotation indéfinissable et suspendue à l’atmosphère visuelle floue, en particulier dans les moments de destruction visuelle, sous la forme d’une piste longuement étirée et déformée. En réalité, il s’agit d’un morceau de piano de 20 secondes, mais grâce à un ralentissement audio de 800%, chaque instrument ou même voix ne peut être reconnu dans sa tonalité, donnant vie à quelque chose de nouveau et d’unique, mais toujours concret comme les images.
- Mattia Bioli Réalisateur
- Riccardo Simoncini Scénariste
- Mattia Bioli Histoire
- Enrico Tosi Carté d’acteurs
- Mattia Bioli Cinématographie
- Enrico TosiMusique