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3 Works for 12
Alban Richard
3 Works for 12
Alban Richard
3 Works for 12
Alban Richard
Nothing Compares 2 U
Mickaël Phelippeau
La Solidarité des ébranlés
Mélanie Perrier
L’écume des nuées
Phia Ménard
Une Fantôme-Danse
Alban Richard
For ever Now
Alban Richard
INSANE
Alban Richard
Fantasie minor
Marco da Silva Ferreira
Impressions, nouvel accrochage
Herman Diephuis
Echo Flux – the departed Heart
Alban Richard
The Loss of your Embrace
Alban Richard
Touch me lightly
Alban Richard
Vivace
Alban Richard
Fix Me
Alban Richard
Nombrer les étoiles
Alban Richard
Night-Light
Alban Richard
Breathisdancing
Alban Richard
Tricksters
Alban Richard
Chamber Dance
Alban Richard
Luisance
Alban Richard
as far as
Alban Richard
disperse
Alban Richard
Boire les longs oublis
Alban Richard
Pléiades
Alban Richard
Et mon cœur a vu à foison
Alban Richard
Lointain
Alban Richard
Et mon cœur a vu à foison
And my heart Has seen a plenty
Et mon cœur a vu à foison est une pièce tout en exubérance gothique, qui force le trait, dépasse la mesure : une pièce « monstrueuse ». Construite comme un polyptyque, la pièce déroule un cortège de corps pris de frénésie. Des corps qui se montrent dans leur stupidité, dans leur faiblesse, des corps qui se répandent dans leur insolente présence, des corps exténués, des corps en transe qui trouvent étrangement des inventions corporelles inouïes. L’iconographie concernant les triomphes de la mort, des tapisseries médiévales, les grandes scènes de possessions démoniques et de guérisons miraculeuses, l’iconographie des hôpitaux de Charenton et de la Salpêtrière, les films d’horreur et de possession de Zulawski à Argento, des danses ethniques rituelles de transe nous ont servi de matériel de création.
Le travail de composition musicale de Robin Leduc a été de s’interroger sur les formes médiévales – ballades, rondeaux, chansons – ainsi que sur la polyphonie et les rythmes de transe. Comment créer une musique d’une apparente pauvreté alors que les glissements d’accords, les transformations rythmiques sont ciselés dans le détail ?
La créatrice lumières Valérie Sigward a construit un objet lumineux suspendu, comme autant d’astres en chute, qui sculpte et nimbe l’espace. Le nimbe est un disque lumineux utilisé pour représenter des personnages défunts.
Corine Petitpierre a créé un univers plastique qui oscille entre simplicité et profusion, entre parure tribale et parure théâtrale. Les costumes accompagnent, soulignent et font partie intégrante de la dramaturgie.
Source : CCN de Caen en Normandie