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Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Le Sacre du printemps
Jean-Claude Gallotta
I’m going to toss my arms, if you catch them they’re yours
Trisha Brown
Opal Loop
Trisha Brown
Watermotor
Trisha Brown
Mirror and Music
Saburo Teshigawara
La jeune fille et la mort
Thomas Lebrun
El Djoudour, les racines
Abou Lagraa
Deca Dance
Ohad Naharin
O Senseï – Stance II
Catherine Diverrès
La Familia de los Reyes
Chaillot-Théâtre National de la Danse
Danzaora
Rocío Molina
Rencontres : Carolyn Carlson & Eva Yerbabuena
Eva Yerbabuena , Carolyn Carlson
Inanna
Carolyn Carlson
Bosque Ardora
Rocío Molina
Danzaora
Dans le choix du titre de son spectacle, il y a bien une clé du mystère : Danzaora ; Rocío Molina transgresse en inventant un mot, trouble moderne, instable, à l’image sûrement de sa personnalité artistique.
Le flamenco est une langue. En espagnol, un chanteur se dit « cantante ». Mais en langue flamenca c’est « cantaor » le terme juste. De la même manière, danseuse en espagnol se dit « bailarina ». Mais pour le flamenco c’est « bailaora » qui se dit, comme s’il s’agissait d’autre chose que de chant et de danse. Voilà l’usage. Dans le choix du titre de son spectacle, il y a bien une clé du mystère : Danzaora ; Rocío Molina transgresse en inventant un mot, trouble moderne, instable, à l’image sûrement de sa personnalité artistique. Elle est comme ça Rocío : elle connaît toutes les références traditionnelles et les transmute. Danzaora donc, est plus qu’un spectacle de danse. C’est une expérience d’occupation intelligente de l’espace et du temps. La force de sa danse indique un chemin lumineux vers le futur de cet art. Et ce futur se forge actuellement dans son atelier d’alchimiste où cette surdouée, née sur scène, couronnée de tant de prix, dessine, jour après jour avec courage – car c’est aussi de ça dont il s’agit – l’un des destins flamenco les plus évidents de ce début de XXIe siècle.
Michel Mompontet