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Boléro le refrain du monde
Mats Ek
Bolero Variations
Raimund Hoghe
Boléro
Thierry Malandain
Urban Ballet [transmission 2015]
CN D – Centre national de la danse
Sur le pont
Nawal Lagraa – Aït Benalla
Urban Ballet
Anthony Égéa
Nya
Abou Lagraa
Nya
Nawal Lagraa – Aït Benalla
Boléro (1962)
Maurice Béjart
Boléro (1977)
Maurice Béjart
La Minute du spectateur (2013) : Olivier Dubois
Olivier Dubois
Tragédie
Olivier Dubois
Boléro le refrain du monde
Depuis sa création en 1928, le « Boléro » de Ravel est l’œuvre dite « classique » la plus populaire du monde. Un destin phénoménal raconté tambour battant, notamment par quelques-uns de ses fervents admirateurs : le cinéaste Claude Lelouch, les chanteurs Angélique Kidjo et Rufus Wainwright, les pianistes Katia et Marielle Labèque ou les papes de l’électro Carl Craig et Moritz von Oswald.
« Je commence tout petit pour finir énorme« , résume Maurice Ravel en 1928, pour caractériser l’ovni musical qu’il vient de composer, sans imaginer qu’il décrit aussi le destin phénoménal et planétaire que va connaître son Boléro. Bande-son perpétuellement revisitée, remixée, sublimée, ce bref morceau symphonique, commandé par la danseuse russe Ida Rubinstein pour un spectacle à l’Opéra Garnier, remporte d’emblée un triomphe. Sa structure répétitive, avec la reprise crescendo, en continu, du rythme ternaire du boléro martelé par la caisse claire et des deux mélodies de seize mesures chacune, confère à l’œuvre un pouvoir hypnotique. Au fil du temps, il est devenu un véritable « tube », qui inspire chaque année, de Paris à Tokyo, de Johannesburg à Berlin, des productions artistiques d’une étonnante diversité, qu’il s’agisse de danse, de cinéma ou d’adaptations musicales en tout genre. Avec d’étourdissantes archives et quelques-uns de ses fervents admirateurs (les cinéastes Claude Lelouch et Kim Jee-woon, les chanteurs Angélique Kidjo et Rufus Wainwright, les chorégraphes Marie-Agnès Gillot, Gregory Maqoma ou Raimund Hoghe, les pianistes Katia et Marielle Labèque ou les papes de l’électro Carl Craig et Moritz von Oswald…), ce documentaire retrace tambour battant le destin hors norme de ce qui fut, à l’origine, un petit chef-d’œuvre de modernité et de radicalité.
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Source : ARTE France