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Aunis
Deux accordéonistes et trois danseurs sur une dune de sable, surplombant la mer. Le ciel est ouvert, le vent souffle et gonfle leurs chemises tandis que le mouvement des vagues fournit un fond visuel à cette danse résolument gaie et faussement folklorique
Deux accordéonistes et trois danseurs sur une dune de sable, surplombant la mer. Le ciel est ouvert, le vent souffle et gonfle leurs chemises tandis que le mouvement des vagues fournit un fond visuel à cette danse résolument gaie et faussement folklorique. Comme un clin d’oeil aux origines occultées de la danse classique.
Aunis, un solo à l’origine, fut créé en 1979 par Jacques Garnier. A cette époque, lui et Brigitte Lefèvre avaient pris leur distance avec l’opéra Garnier et fondé leur compagnie, le Théâtre du Silence. Un nom qui en dit long sur le désir de retrouver une danse pure, libérée du carcan de la narration et du livret. « Aunis » est un hymne à la joie retrouvée de livrer le corps au mouvement, au rythme et à la musique. En 1980, Jacques Garnier réécrit « Aunis » pour trois interprètes et lors de la biennale de Lyon 1988, Kader Belarbi, Wilfried Romoli et Jean-Claude Ciappara, de l’opéra de Paris, reprennent les rôles. Nous les retrouvons ici, dans ce film qui débute par un hommage à Jacques Garnier, aujourd’hui disparu « Sourire à la vie, et dans un éclat de rire, aimer. »
Source : CNC Images de la culture