Mélusine Thiry
Vidéaste, illustratrice, auteur
Formée à l’audiovisuel, Mélusine Thiry travaille dans le spectacle vivant comme vidéaste et plasticienne. Elle explore le travail des ombres, des matières et des images projetées en développant un univers graphique qu’elle applique au monde des marionnettes, de la danse ou de la musique. Elle se sert de la vidéo mais aussi d’outils plus artisanaux comme les rétroprojecteurs ou autres appareils dont les sources lumineuses ou les optiques lui permettent de fabriquer des accessoires et des décors lumineux en fonction des projets sur lesquels elle travaille, qu’il s’agisse de spectacles ou d’installations.
Egalement auteur et illustratrice jeunesse, plusieurs de ses ouvrages sont édités aux éditions HongFei Cultures. Sa technique de papier découpé photographié sur table lumineuse s’inspire du tout petit et de l’infini pour créer un univers mystérieux et merveilleux.
A partir de 2007, Mélusine Thiry collabore en tant que vidéaste à plusieurs créations de Christian et François Ben Aïm : You’re a bird, now !, Résistance au droit, L’ogresse des archives et son chien. En 2013, pour leur création jeune public La forêt ébouriffée, dont elle réalise l’ensemble des vidéos, Christian et François Ben Aïm lui propose d’écrire l’histoire qui serait le fil conducteur de la pièce, ce qui donne naissance au livre La forêt de Racine qu’elle a écrit et illustré. Aujourd’hui, coédité par la compagnie et l’auteur, l’ouvrage constitue le pendant littéraire de la pièce.
Elle a reçu le prix des adultes et des médiateurs au concours de Figures Futur 2006. Par ailleurs, les qualités de sa création lui valent d’avoir « sa page », à côté de celle de Michel Ocelot, dans le superbe livre de Jean-Charles Trebbi, L’art de la découpe (éd. Alternatives, 2010). L’auteur y dresse, dans un annuaire international et sélectif, le panorama des artistes dont la démarche originale et le remarquable travail de découpe marquent les secteurs de la mode, de l’architecture, du livre, du design, etc.
Sabiani, Jean-Baptiste
Compositeur, arrangeur
Après une formation au CIM (Centre d’Information Musicale), Ecole de jazz et de musiques actuelles, Jean-Baptiste Sabiani suit une formation de cinq ans à l’American School of Modern Music de Paris, de 1990 à 1995, avec le piano comme spécialisation. Au cours de sa carrière, il a réalisé des compositions, arrangements et enregistrements dans les domaines du jazz, du théâtre et du cinéma.
Jusqu’en 1998, il pratique la composition et l’arrangement en jazz tout en se consacrant à l’accompagnement d’artistes de la nouvelle chanson française (Mathieu Boogaerts, Dani, Alain Champfort…).
En 1998, il se forme à la composition et à l’orchestration classique.
En 2009 il collabore avec la chorégraphe Julie Trouverie pour les créations musicales de ses pièces Mysterious skin et Au loup ! Conte de jeunes filles en brume. C’est à l’occasion de cette première entrée dans la création chorégraphique qu’il rencontre Christian et François Ben Aïm, et compose la musique de leur pièce Résistance au droit (2010). Par la suite, il compose et/ou arrange les créations musicales des pièces Valse en trois temps (2010), L’ogresse des archives et son chien (2011), La forêt ébouriffée (2013), Karma (2013).
En 2014, pour La légèreté des tempêtes, les chorégraphes lui commandent la création musicale en amont des répétitions. Cette démarche lui offre la possibilité de laisser libre cours à toute son imagination et de s’emparer pleinement de la thématique.
Au théâtre, il fait la composition, les enregistrements et les arrangements du spectacle Adèle a ses raisons puis Dis leur que la vérité est belle de Jacques Hadjaj.
Dans le domaine cinématographique, il compose, enregistre et fait les arrangements du film La Troisième partie du monde d’Eric Forestier (2009, fiction), Les Bonobos d’Alain Tixier (2010, fiction), La Révélation des pyramides de Patrice Pouillard (2011, fiction), compose les musiques additionnelles du film Zim & co de Pierre Jolivet (2005, fiction), et les créations musicales de plusieurs courts-métrages.
Patissier, Laurent
Créateur lumières
Laurent Patissier se consacre depuis 20 ans à la conception d’éclairages pour le spectacle vivant. Il met en lumière des pièces de théâtre, de danse, des marionnettes, des concerts et des expositions.
Laurent Patissier rencontre les chorégraphes Christian et François Ben Aïm en 1998, pour une première collaboration sur leur pièce L’homme rapaillé, à partir de 2004 et son travail sur la pièce Carcasses, un oeil pour deux, il créé les lumières des pièces de la compagnie.
Pour la création chorégraphique, Laurent Patissier a dernièrement créé les lumières des pièces Il Progetto Indispensabile de Ana Ventura (2010), Rock’n Roll Suicide (2010) et Obstinés, lambeaux d’images (2013) de Andréa Sitter, Phorm (2014) des chorégraphes hip-hop David Colas et Santiago.
Pour des compagnies théâtrales il créé les lumières des pièces La Permanence des choses, un Essai sur l’inquiétude (2009) de Sandrine Roche, Avis de Messe Marionettique (2010) de Luc Laporte, Paysage Intérieur Brut de Marie Dilasser, mise en scène par Christophe Cagnolari.
Laurent Patissier a également collaboré avec Brice Coupey, Franck II Louise, Etienne Pommeret, Valérie Grail, Pisani et Nathalie Rafal, Merlin Nyakam, Ma Fu Liang, La Danse du Chien, Agnès Sighicelli, François Boursier, Vincent Dussart, Jérôme Pisani et Nathalie Rafal…).
En 2014, puis pour les éditions suivantes, il met en lumières le Festival Sidération pour le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et éclaire pour les Nuits Blanches, la sculpture Fracas d’Emmanuelle Ducros, exposée au Centre d’Art Contemporain de l’Abbaye de Maubuisson.
Il aime également assez photographier des clarinettes et claironner des photographies (mais pas toujours).