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Depuis 2005, un dialogue soutenu entre Cecilia Bengolea et François Chaignaud donne vie à des œuvres hétéroclites, présentées dans le monde entier. En 2009, ils reçoivent le prix de la révélation chorégraphique de la critique. Ensemble, ils créent Pâquerette (2005-2008),Sylphides (2009), Castor et Pollux (2010). Ces trois premières pièces placent le corps dans des dispositifs de transformation extrême (pénétration, privation d’air, suspension) et lient l’écriture chorégraphique à un coefficient de réalité élevé. Ces situations exacerbent autant la puissance que la vulnérabilité des corps, leur puissance sexuelle, et leur infinie capacité de mutation.

En 2010, ils rencontrent Suzanne Bodak et exhument les Danses Libres de l’entre deux guerres, d’après des chorégraphies oubliées de François Malkovsky. Cette découverte aiguise leur désir d’une écriture chorégraphique rigoureuse et joueuse, voluptueuse et acérée et porteuse d’idéaux. Ce travail se poursuit dans (M)IMOSA (coécrit et interprété avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas) qui les confronte à la scène du voguing new yorkais. En 2012, altered natives Say Yes To Another Excess – TWERK laisse fraterniser ces différentes influences – urbaines, modernes, classiques – aux sons des DJ’s du label Butterz dont le grime mixe des beats de provenances également diverses. C’est au son du dub d’High Elements qu’ils créent avec Ana Pi, Dublove (2013), épreuve spirituelle et chorégraphique, entièrement sur pointes. Une conférence dansée (Le Tour du Monde des Danses Urbaines en 10 villes) permet de partager avec les jeunes et adolescents leur fascination pour la richesse, la grammaire et la créativité des danses urbaines. Ils créant un ballet pour sept danseurs de l’Opera de Lyon , How slow the wind (2014), dansée sur pointes.
Ils préparent une création avec le Ballet de Lorraine pour mai 2015.

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