Dominique Delouche
« Venu de l’Ecole des Beaux-Arts et pourvu d’une excellente formation musicale, il fut l’assistant de Fellini et auteur de courts métrages couronnés dans tous les festivals avant de passer à la réalisation d’œuvres plus importantes dont l’élégance et le raffinement font ouvertement penser à Ophuls. Nul mieux que lui n’a su capter en images la Danse et rendre sensible sur le plan visuel le charme de la musique. » Jean Tulard (Dictionnaire des Cinéastes)
« Esprit classique, Dominique Delouche s’intéresse à la logique qui détermine les vocations et à la singularité des destinées qu’elles entraînent. Il ne s’est jamais contenté, comme tant d’autres, de filmer la danse ou l’opéra. Dès le commencement, son regard précis et passionné s’est consacré à l’observation des mécanismes subtils qui permettent aux gestes et à la voix d’atteindre leur métamorphose et à la mémoire d’en transmettre le secret. Seule une éthique rigoureuse et un amour absolu des interprètes guident cette démarche constamment aux prises avec l’invisible. » Patrick Bensard
Après des études de piano et de chant aux Beaux-Arts, Dominique Delouche fut l’assistant de Federico Fellini de 1955 à 1960 (« Les Nuits de Cabiria »). Il réalise son premier film « Le Spectre de la Danse » en 1960. Jusqu’en 1985, il produit et réalise d’autres court-métrages de danse dont « Aurore » et « La dame de Monte Carlo ». En 1968, il met en scène Danielle Darrieux dans une adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig « 24h de la vie d’une femme » (Festival de Cannes 1968), et dans la comédie musicale « Divine » en 1975. Il réalise d’autres long-métrages comme « Une étoile pour l’exemple » (1988), « L’homme de désir » (1970). En 1971, il monte et filme pour la télévision française l’opéra « La Voix humaine » (texte de Cocteau, musique de Poulenc) avec la soprano Denis Duval avec qui il travailera de nouveau sur « Denise Duval revisitée, ou la « voix » retrouvée » (1999). Le dernier film de son répertoire est « Balanchine in Paris » (2011). Gabriel Dussurget dans les années 1970 (« Béatris, « Esther » et « Didon et Enée ») ouvrit à Dominique Delouche les portes de la mise en scène d’opéra ; relayé par Rolf Libermann à l’Opéra de Paris en 1978 pour la production de « Werther » (mise en scène, décors, costumes).
Source : Site de Dominique Delouche
En savoir plus : dominique.delouche.pagesperso-orange.fr