Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
W.A.M.
We Are Monchichi
Shihya Peng est née à Taiwan mais elle vit à Paris. Marco Di Nardo est né à Naples, mais il vit à Berlin. Comment se rencontrer quand on a de bonnes raisons de s’éviter ? Comment s’entendre quand les remparts sont hauts ? Quelle langue choisir ? Quoi faire devant l’encombrement causé par les stéréotypes culturels ? Quelle est cette danse du tissage et de la jonction, de l’interstice et de la fusion ? Cette danse joue au chat et à la souris ; elle travaille les forces antagonistes comme un sculpteur sa matière.
Ici, les corps ont leur ironie, leur désir de joie, parfois leur mélancolie. Shihya Peng et Marco Di Nardo tendent leur corps, comme deux miroirs déformants, où l’on se découvre davantage qu’on se reconnaît. Ils se portent, s’envolent, tombent, ne se supportent plus, puis se relèvent et marchent ensemble.
On devine une fable immergée, une fiction souterraine, qu’une danse à portée universelle livre en séquences, accompagnée d’éclats de textes (Fabrice Melquiot, en écriture au plateau). Les deux interprètes cherchent dans un geste, un saut, une course, un souvenir d’enfance, un pays à habiter avec l’autre, avec les autres. Danse de combat pour l’harmonie.
Avec humour, We are Monchichi s’adresse à tous les spectateurs et interroge les identités multiples que l’on porte en nous, ainsi que la manière dont l’autre peut venir les bousculer.
Source : Maison de la Danse de Lyon