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Vaguely light
« Tout commencerait alors par un premier geste ou dans le souffle d’un premier mot. Mais quelque chose s’était déjà produit. À l’image, dehors ou dedans, suivant la configuration du terrain, elle et il rentrent dans le jeu. »
« Tout commencerait alors par un premier geste ou dans le souffle d’un premier mot. Mais quelque chose s’était déjà produit. À l’image, dehors ou dedans, suivant la configuration du terrain, elle et il rentrent dans le jeu. Les nommer : Luis et Else… Entre eux, un support, une table quelque chose d’insupportable. Elle se couche. Il s’assit là. Elle lui dit encore : « Mens pas! ». Plus ou moins, légèrement il lui répond : « C’est vague! ». Cela est en train de se produire… Suite de rencontres, d’impacts, commence une confrontation des corps. Un rapport duel qui questionne son érosion entre humour et gravité. Il y a quelque chose d’absurde, d’effrayant et d’obsessionnel dans la litanie des mots et des paroles qui se répètent et se mêlent. Qu’ils se cambrent dans la pesanteur de l’attente, ou s’affrontent autour de cette table, le temps de leur relation et ses épisodes semblent fragmentés, une distorsion à l’image de l’usure et de la reconquête du nous. Passé, présent ou en devenir, ou encore dans le désordre, le récit des corps se répète et pourtant s’efface avec une splendide et insoutenable légèreté. »
Source : Hervé Robbe