Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Unischtbarst
La scène, petite, un carré de cinq mètre sur cinq, tout en aluminium, fait penser à une vague réfléchissante.
Le décor est sobre pour ne pas dire inexistant. Pas d’esbroufe, l’essentiel est ailleurs, dans la façon de mettre en scène et en mouvement le propos. Au début, Anna Huber entre avec des chaussons en feutrine. Elle glisse sur le sol, se mire dans un miroir et commence une gestuelle qui ne s’arrêtera plus.
De son opus, Anna Huber aime à dire que l’espace, la lumière, le mouvement, la musique sont indissociables.
« Les multiples façon d’être et les contradictions des humains sont présentées selon différents points de vue. Que ce soit dans des zones extrêmes, dans des espaces vides ou bien dans des situations opposées, je peux trouver de l’inspiration à l’infini. Le corps est à la fois instrument et sujet de recherche. Les quesitons ouvertes et les paradoxes représentent la motivation de mon travail ».