Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Une lente introduction
Dix ans après la création de « herses (une lente introduction) », Boris Charmatz propose une revisitation de la pièce originelle dans un format filmique 35 mm, en couleur et muet.
Dix ans après la création de herses (une lente introduction), Boris Charmatz propose une revisitation de la pièce originelle dans un format filmique 35 mm, en couleur et muet. Le sol de Gilles Touyard devient le seul élément permettant un repère spatial au sein d’un noir absolu qui entoure la surface active de la danse. La sensation qui en découle s’appuie sur une dimension plastique, quasi hypnotique, des corps qui se rencontrent, se portent, s’emmêlent, s’enroulent et se déroulent dans un espace-temps dont le silence appuie l’impermanence. La nudité est transfigurée et peut sembler plus « acceptable » parce qu’esthétisée et anoblie par le médium utilisé. Ce format filmique expose aussi la pluralité des formats chorégraphiques explorés par le chorégraphe. Il pose l’écriture chorégraphique dans une pensée ouverte qui suggérerait sa capacité à être plurielle.
Il est important de préciser, comme pour n’importe quelle œuvre cinématographique, que les conditions de visibilité de l’objet sont primordiales pour apprécier le travail. La version proposée ici en intégralité, mais dans un petit format, ne peut nous donner qu’une approche archivistique de l’œuvre.
Source : Boris Charmatz
En savoir plus :
