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Un peu de tendresse bordel de merde !
L’être humain est stupide. Il s’arrange toujours pour tomber bêtement amoureux. Pourtant il sait pertinemment qu’il vivra sans aucun doute une séparation qui le détruira par après. Mais nous, plus con que jamais, on se lance à la recherche de cette putain de tendresse.
Nous avons tous à un moment donné ou à un autre besoin de cette sapristi tendresse. Pourquoi après l’amour un si grand vide fait place dans notre corps. Nous errons. Le corps vide. Sans but, sans choix, sans rien. Juste une lourdeur constante qui nous pèse. Une oppression vulgaire. S’apitoyer sur son sort ou bien se retourner contre soi avec violence? Pleurer en entendant le Requiem de Mozart ou les symphonies de Gorecki? Écoutant inlassablement la même chanson de Pierre Lapointe qui nous dit NON JE NE PARLERAI PAS… car il y a une rivière qui a poussé entre nous.
« Un peu de tendresse bordel de merde! » Intimement appelée « La tendresse » par l’équipe, est la deuxième partie d’un triptyque sur les utopies contemporaines. Le moment d’errance entre deux relations amoureuses, les différentes tendresses que l’on partage avec un mourant, un enfant, un ex, son papa. La demande intense d’en recevoir, ou d’en donner et ce devant le refus de l’autre. Ce spectacle est un essai sur la reconstruction de l’amour-propre, de la recherche d’une autre façon d’aimer, d’une autre personne à aimer, et l’évolution de cet amour qui se transforme en tendresse.
Source : Dave St Pierre