Un appartement en centre ville

Ce projet, fictions chorégraphiques filmées dans deux espaces architecturaux de référence, continue d’interroger la relation entre la danse et l’architecture et situe la danse dans des champs hybrides et élargis de visibilité et de médiation au public.

Ce projet de deux courts-métrages Une maison sur la colline, Un appartement en centre ville, fictions chorégraphiques filmées in situ dans deux espaces architecturaux de référence, continue d’interroger la relation entre la danse et l’architecture et situe la danse dans des champs hybrides et élargis de visibilité et de médiation au public.

L’un est tourné à la villa Noailles à Hyères, conçue par l’architecte Mallet-Stevens en 1925 ; l’autre dans l’appartement témoin Perret, symbole de la ville du Havre reconstruite par Auguste Perret.

Un court métrage filmé dans l’appartement témoin Perret, symbole de la ville du Havre reconstruite par l’architecte Auguste Perret.

Un appartement ou une machine à habiter, emblématique par sa morphologie et son fonctionnalisme, d’une modernité imaginée dans les années cinquante, mis à l’épreuve du temps. Décorer et aménager comme on dit : « dans son jus », une reconstitution déjà historique qui a muté dans son usage. Ce lieu n’est plus habité mais visité comme un musée. Là, le temps s’est arrêté, pour autant tous ces objets meubles jouets sont les traces et les empreintes de vies passées. La nostalgique mémoire d’un lieu vécu au quotidien par de gentils fantômes, que l’on entrevoit parfois au détour d’un placard pendant la visite.

Une caméra s’invite à la visite et filme un groupe de danseurs, de jeunes adultes de notre temps, qui s’invente une autre nature de l’occupation. Visiteurs ou habitants fantaisistes ils questionnent et réaniment la plasticité des lieux. Peut être une façon d’établir le dialogue avec nos fantômes, de faire résonner les époques juste le temps d’une visite.

Source : Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie