TUSITALA ...celle qui raconte des histoires

Note d’intention

Un spectacle tel une peinture éclatante dans laquelle chaque couleur exprime une émotion, une humeur, un élan, un spectacle vif, fleuri et expressif.

Dans cette toile, la farfelue Tusitala explore avec passion et raconte avec exubérance la danse baroque, son langage, son imaginaire, sa suggestion dans la symbolique des couleurs.

Par delà les bleus et les ors du baroque, elle vogue et se joue des rigueurs et des codes des 17ème et 18ème siècles pour peindre et dépeindre les couleurs d’hier à aujourd’hui : elle brosse un noir endeuillé d’un monde souterrain ténébreux en un noir humble et simple à la Chaplin ou en élégance austère d’un businessman. Elle trace un rouge passionné d’amour parfois annonciateur des pires violences ou des révolutions. Elle éclabousse sa toile d’un vert de mauvaise augure réservé aux fourbes, aux sorcières et magiciennes comme Armide, et le transforme en un vert rempli d’espérance, un vert porte-bonheur.

Chaque pas dansé, chaque chorégraphie est une trace, un trait de couleur, un coup de pinceau du plus académique au plus contemporain. Tusitala transforme et prolonge en chorégraphie les Folies françoises, dans lesquelles François Couperin explore en musique la galerie des sentiments, chacun symbolisé par une couleur.

Cette grande toile vierge est un cyclorama qui se répand au sol en un tapis blanc sur lequel Tusitala entourée d’une palette de 5 danseurs et 2 musiciens « colore » la complexité des sentiments humains. Telles Pallas et Arachné, elle entremêle les danses baroques et contemporaines, musique enregistrée ou jouée et nous fait vivre les couleurs.

Musiques

◊ Ouverture des Fêtes d’Hébé de Rameau

Bleu et or

◊ Entrée d’Apollon extraite des Amants Magnifiques de Lully, chorégraphie de MG Massé

◊ Reels musique traditionnelle écossaise, chorégraphie de MG Massé

◊ Loure espagnole extraite de l’Europe galante de Campra, chorégraphie de MG Massé

◊ Folies d’Espagne, de Corelli, chorégraphie de Feuillet, 1700

Blanc

◊ Viro lo loup, danse en chaine, Chant traditionnel français, chorégraphie de MG Massé

◊ Sarabande pour un homme extraite de Enée et Lavinie de Colasse, chorégraphie de Pécour – 1690

◊ Largo du concerto per flautino in do Maggiore de Vivaldi RV 443, chorégraphie de MG Massé

◊ Ah vita bella, Chant traditionnel italien, chorégraphie de MG Massé

Rouge

◊ Adagio presto extrait de L’été des 4 Saisons de Vivaldi RV 315, chorégraphie de MG Massé

◊ Sarabande à deux extraite d’Issé de Destouches, chorégraphie de Pécour – 1697

◊ Fandango extrait de Don Juan de Gluck, chorégraphie de MG Massé

Vert

◊ Passacaille extraite d’Armide de Lully, chorégraphie de Pécour – 1686

◊ Entrée de 4 démons extraite du Mariage Forcé de Lully, chorégraphie de MG Massé

Multicolore

◊ Chaconne d’Arlequin extraite du Bourgeois Gentilhomme de Lully, chorégraphie de La Montagne, début 18ème siècle

◊ Largo extrait du concerto pour luth en ré mineur de Vivaldi RV 540, chorégraphie de MG Massé

Noir

◊ Viro lo loup, danse en chaine, Chant traditionnel français, chorégraphie de MG Massé

◊ Entrée des divinités infernales extraite de Persée de Lully, chorégraphie de Pécour – 1682

◊ Les pantomimes extraits des Amants Magnifiques de Lully, ch régraphie de MG Massé

Final noir et or

◊ Entrée grave et canaries extraites de Bellerophon de Lully, chorégraphie de Feuillet – 1679