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Tschägg
Tschägg – qui se prononce « tchac » – met en oeuvre une quête de réappropriation de son « sauvage intérieur », par la danse.
Tschägg – qui se prononce « tchac » – met en oeuvre une quête de réappropriation de son « sauvage intérieur », par la danse.
En dialogue avec la tradition des Tschäggättä, pratiquée dans les montagnes suisses au coeur de l’Europe, Lucie Eidenbenz, Cosima Grand et Hélène Rocheteau réinventent leur propre exotisme, un exotisme de l’intérieur, où les rapports à l’étrange ou à l’étranger sont renversés, retournés. La « danse d’ensauvagement » se révèle alors non plus comme un objet d’étude anthropologique, mais comme une pratique contemporaine répondant d’une urgence, d’une nécessité.
Avons-nous besoin de nous camou er, de devenir monstrueux pour pouvoir être nous- mêmes au sein d’une société policée ? Qui est l’étranger ? Celui derrière lequel on se cache, celui que l’on rejette, ou l’étranger que l’on est, tout d’abord, à soi-même ? Entre le Haut-Valais, l’Afrique, la Bulgarie ou certaines modes vestimentaires contemporaines, on retrouve les signes d’une performance de l’identité, d’un renversement des valeurs, et de profondes contradictions.
Source : BRØCØLIWALD