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Trois combats
L’espace, la lumière, le son est entièrement habité, traversé, tendu, coupé, haché par les cordes des harpes et de l’Ariane, ce rideau de cordes fileuses qui s’étend vers un infini et dont la matière première est un fil coton de diamètre 3 millimètres …
D’après l’œuvre de cirque Ariane(s) de Cécile Mont-Reynaud et Hélène Breschand.
« Ariane(s), une aérienne dans ses cordes et une harpiste dans les siennes, comme autant de sujets de tensions, de vibrations, de flottements et d’appuis.
Ariane, face à elle-même dans le labyrinthe suivant son fil à l’infini.
Le labyrinthe, bien-sûr est construit par les fils eux-mêmes. L’espace, la lumière, le son est entièrement habité, traversé, tendu, coupé, haché par les cordes des harpes et de l’Ariane, ce rideau de cordes fileuses qui s’étend vers un infini et dont la matière première est un fil coton de diamètre 3 millimètres : un fil d’Ariane. »
Source : Cécile Mont-Reynaud