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Totentanz I [transmission 2022]
Extrait remonté par le groupe Le Terrain Vague II, chorégraphie, transmission Christine Caradec, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2020/2022).
Présenté le 18 juin 2022, Maison de la danse de Lyon.
L’œuvre à la création
Totentanz I
Création le 18 juin 1917 lors d’une soirée dansante au Pfauentheater à Zurich
Chorégraphie : Mary Wigman
Pièce pour une interprète : Mary Wigman
Distribution 14 janvier 1921 à Dresde : Mary Wigman, Gret Palucca, Berthe Trümpy et Yvonne Georgi
Musique : Danse macabre, Camille Saint-Saëns
Durée originale : 8 min
Le groupe
Avec des danseurs âgés de 10 à 67 ans, ce groupe, fondé en 2010, jongle entre les apprentissages et les techniques dont celles du classique, du jazz et du contemporain. Des cours, des stages réguliers, nourrissent l’interprétation et le processus de création des participants. Implantée à Nice, dirigée par Isabelle Blondeau, professeure des écoles, la troupe amateure, dont les membres se connaissent et travaillent ensemble depuis plusieurs années, se retrouve pour la quatrième fois à la rencontre Danse en amateur et répertoire. Son souhait est de poursuivre et de creuser sa découverte de pièces historiques emblématiques de la première moitié du XXe siècle. Sa pratique de reconstitution est ancrée dans la notation Laban et la complicité depuis 2011 avec la notatrice et coach Christine Caradec.
Le projet
Totentanz I, de Mary Wigman, a été créé en 1921, et interprété par la chorégraphe jusqu’en 1924. La pièce était dansée à l’origine par Gret Palucca, Berte Trümpy, Yvonne Georgi et Wigman elle-même. Son histoire aurait pu s’arrêter là si elle n’avait fait l’objet d’une reconstruction en 2017 par une équipe de danseurs et chercheurs, basée au théâtre d’Osnabrück (Allemagne), dont Christine Caradec, coach d’artistes, formatrice de formateurs et notatrice Laban. À partir de documents d’archives dont des dessins, des textes et deux photos, ce spectacle très représentatif de la danse expressionniste allemande a donc été retranscrit dans le système d’écriture Laban et peut être transmis aux interprètes. C’est Christine Caradec qui guide ce travail délicat et complexe dont le parti-pris est de conserver au plus près l’esthétisme des costumes originaux et des chapeaux de la création.