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Tiamat
Le point d’ancrage de la pièce est lié à un événement qui est le second bombardement de Bagdad en Mars 2003. Cette première impulsion a soulevé ensuite, le mythe de Tiamat, (la mer) né des cosmologies babyloniennes. Mais la première étape, écho instantané à ce traumatisme, a été de choisir la musique de Debussy pour ses vertus « thérapeutiques » : l’idée était d’absorber les chocs et redonner naissance à un corps qui construit.
Le solo est basé sur un principe de verticalité, ou du moins de résistance à la gravité. Ceci est accentué par le décor, un plafond de plaques d’acier et poches médicales, conçu par Christophe Gonnet.
La présence de cette pièce influence le danseur, délimite son parcours (l’ombre portée au sol) ou agit d’une certaine façon sur lui, tandis que son corps, par moments résiste à la pression, aspire à l’élévation. Franck Besson a élaboré la lumière en fonction de cette contrainte structurelle du plafond, créant une atmosphère parfois abyssale.
La présence de la pièce au sol, un mur d’eau, rappel des matériaux du plafond et représente un endroit « source », une présence stratégique dans l’espace de jeu.
Le solo est dansé sur la musique contemporaine de Jean Louis Clot composée en écho à « La mer » de Claude Debussy.
Il s’agissait au départ d’un projet global en forme de diptyque qui comportait une réponse au solo par un octet, dansé sur la musique originale de La Mer de Debussy.
Source : Compagnie La Trisande
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