SOWOKO

Comme le faisait remarquer Nawal Raad « Un voyage dans le passé, un autre dans le présent, et la danse devient atemporelle et multiple». Une pensée qui nous donne de comprendre SOWOKO. Un pont jeté entre le passé et le présent. Un horizon qui nous projette vers un lendemain meilleur, vers une lueur d’espoir. 

SOWOKO qui signifie en dialecte mooré « le parcours », est un solo qui relate le vécu périlleux d’une personne qui à un moment donné de sa vie s’est vu confrontée à des difficultés. C’est de même une pièce qui se veut aussi engagée à l’effet de donner de l’espoir à toutes personnes dont le découragement a eu raison d’elles. A ces artistes certainement cloués sous le poids des difficultés et qui n’ont d’autre espoir que le désespoir. A ces artistes, SOWOKO et Fabrice George voudraient leurs dire que « La danse rassemble en notre cœur le corps, l’âme et l’esprit, elle rassemble aussi entre eux les individus qui célèbrent la vie en dansant, elle nous relie, elle nous connecte ». 

SOWOKO c’est des mouvements réfléchit, conçus et vécus. Des mouvements émotionnels qui sont puisés au-dedans de l’être pour convaincre l’extérieur et non des mouvements anodins et sans objectivité. Se basant sur des gestes simples et normaux qui reflètent l’état d’âme d’une personne en souffrance, ce solo sera le théâtre de voir ces gestes sous plusieurs aspects notamment incarnant la douleur d’une part, et d’autre part porteur d’espoir et de conviction. Ce qui permet de voir clairement les différents tableaux de la pièce. 

En terme musicale, SOWOKO est un solo qui va s’appuyer sur la musique de conception. A cet effet, le choix s’est porté sur une flute car je trouve cet instrument capable de toucher notre sensibilité afin de nous pousser à atteindre nos limites.