Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Song
De graphique, presque minimale et avant tout abstraite, la danse de Carolyn Carlson est devenue théâtrale et narrative. Le solo « Blue lady » est une des prémisses de cette transformation.
Du célèbre solo Blue lady (1983), le réalisateur et la chorégraphe ont décidé de ne garder que quelques images fortes : la femme au chapeau, la mort fardée… Le film nous emmène dans une déambulation bucolique à travers les paysages de Finlande, terre d’élection de la danseuse. Sur la musique, aimable et entraînante, de René Aubry, ‘la’ Carlson offre une ode gestuelle à la nature.
De graphique, presque minimale et avant tout abstraite, la danse de Carolyn Carlson est devenue théâtrale et narrative. Le solo Blue lady est une des prémisses de cette transformation. Charles Picq est allé dans ce sens quand il a mis en images cet autoportrait dansé, trois ans après la création du spectacle que Carlson a donné dans le monde entier. Superpositions poétiques d’images, arrêts, ralentis, accélérés donnent à la matière dansée une densité onirique et créent un « réalisme fantastique » que la chorégraphe développera dans nombre de ses productions par la suite.
Source : Patrick Bossatti