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Solstice [Film]
Il y a un homme et une femme. De ce rapport binaire naît toute la complexité du rapport à l’autre – donc à soi – à travers le prisme des subjectivités étrangères.
» Et pourtant, dans notre vie il ne se passe rien, il ne survient jamais rien d’extraordinaire et ce que nous tentons de dire ou plutôt de chanter, c’est quelque chose d’incroyablement lumineux qui ne nous appartient pas, qui est plus grand que nous, qui déchire en nous le pantin, qui surgit comme surgissent les beautés des jours ordinaires, cela qui nous frôle et que nous voyons de moins en moins, aveuglés que nous sommes de soucis, de vie trop lourde, de travaux harassants. Le silence témoigne magnifiquement de cette idée du simple qui n’est pas simplicité naïve mais plutôt évidence, pureté infinie et peut-être, osons le mot, vérité, vérité d’une très haute présence que n’incarnera jamais aucun dieu. « Joël Vernet.
Comment exprimer par des mots ce qui nous pousse vers ce Duo ?
Nous pourrions dire que seule la conviction intuitive de devoir le faire suffit, qu’il nous permettra de continuer à dessiner le chemin qui est le nôtre dans la forêt des possibles… Mais nous n’aurions toujours rien dit !
Alors, peut-être pouvons nous tenter de faire partager les obsessions qui nous habitent depuis le début de ce travail : qu’est-ce qui se joue entre deux êtres ? Quelle présence à l’autre ? Comment laisser à l’intelligence sensible de ces corps l’espace de leur témoignage sur l’intime ?
Nous ne devons pas avoir peur de faire éclater les mises en forme hâtives qui nous rassurent mais étouffent les bribes de vie en leur sein.
Qu’avons-nous dit de plus ?
Il y a un homme et une femme. De ce rapport binaire naît toute la complexité du rapport à l’autre – donc à soi – à travers le prisme des subjectivités étrangères. Il y a ces deux solitudes que nous devons parfaire pour qu’elles puissent encore mieux s’approcher. Ces deux êtres ensembles et seuls peuvent jouer, soudain l’un s’arrête… Ils peuvent s’aimer et se débattre… L’un peut regarder l’autre vivre…
Une grande simplicité en somme qui se fait, se défait au fil du temps et de ses ellipses.
Y- a-t-il un lieu de la rencontre ? Y-a-t-il rencontre entre deux êtres ?
Dernière mise à jour : avril 2012