Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Peuplé, dépeuplé
Un solo chorégraphique pour se tirer le portrait et se régler son compte ! … dans la fureur des pulsations insufflées par un duo guitare basse-batterie, présent sur scène, à la fois rugueux et sensible.
Un solo chorégraphique pour se tirer le portrait et se régler son compte ! … dans la fureur des pulsations insufflées par un duo guitare basse-batterie, présent sur scène, à la fois rugueux et sensible. Un dédale de 25 socles, formant comme une onde, devient le terrain miné du « je » agité, impétueux. La danse trace sa voie sur ce plateau fracturé, dans un équilibre fragile, entre épreuve, rite de passage et plaisir du jeu, pour mieux le transcender. La musique portée par Olivier Lété et Emmanuel Scarpa offre une partition qui oscille entre atmosphère épurée et flots d’énergie. Battement, rythme intérieur, pulsation ou vibration : autant de déclinaisons d’un ajustement au temps, qui se transmet à l’espace. Les écritures, chorégraphique et musicale, s’entrecroisent, entrent en résonance : la pièce laisse se découvrir les failles, entrevoir les brisures, révèle les strates fragiles de ce qui compose l’être, pour mieux s’en détacher. Et, à l’endroit de cet écart, elle pose son empreinte. Ici se joue le deuil de nos certitudes, entre résistance et renoncement, abandon et délivrance. Un questionnement sur les états de l’être face à lui-même, porté au regard de l’autre par des danses instinctives, animales, où rien ne se crée consciemment, mais surgit dans ce qui échappe.
Source : cfbenaim.com