Numeridanse is available in English.
Would you like to switch language?
Attention, contenu sensible.
Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?

Petit psaume du matin

Le Vif du Sujet

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
1999
Année de création
1999

Ce duo développe une poésie douce et grotesque qui témoigne d’une rencontre inédite, celle du chorégraphe Josef Nadj avec le célèbre interprète de Pina Bausch, Dominique Mercy.

« Mon esprit pense à mon esprit.
Mon histoire m’est étrangère.
Mon nom m’étonne et mon corps est idée.
Ce que je fus est avec tous les autres.
Et je ne suis même pas ce que je vais être. »

Paul Valéry

Pièce intimiste, empreinte de douceur et de connivence, Petit  psaume du matin porte la trace des circonstances qui ont entouré sa  création. Projetée d’abord comme un solo, cette pièce est, en effet, le  fruit d’une commande passée à Josef Nadj par Dominique Mercy, danseur  d’exception et compagnon de route de Pina Bausch. Mais, au cours des  répétitions, Nadj a très tôt éprouvé le désir de sortir du strict rôle  de chorégraphe qui lui était imparti pour danser aux côtés de son «  commanditaire »… Et c’est ainsi que le solo initial est devenu duo.

Né de la confrontation entre les deux hommes, nourri par le  dialogue qui s’est instauré entre eux, Petit psaume du matin traite  précisément de la figure du double et de l’expérience du partage. Y sont  évoqués les ressemblances, les possibles points d’identification entre  Dominique Mercy et Josef Nadj – leurs expériences de danseur, leurs  goûts communs pour le voyage ou le théâtre oriental, par exemple. Mais,  plus encore, ce qui fonde leur relation : leur complémentarité –  manifeste dans la physicalité de chacun et dans leur manière respective  de danser, fluide et aérienne pour l’un, plus terrienne, enracinée pour  l’autre – et leur intelligence réciproque, cette capacité à  s’entendre et à échanger au-delà de ce qui les différencie –  compréhension mise en jeu dans un étonnant dialogue en vingt-quatre  langues.

Hymne à l’amitié et récit d’une rencontre, d’une amitié naissante, ce  duo aborde enfin la question de la maîtrise acquise par la pratique,  mais aussi, du même coup, le vieillissement du corps du danseur. En ce  sens, Petit psaume du matin est une pièce de la maturité.

Source : Myriam Bloedé

En savoir plus : http://josefnadj.com/

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
1999
Année de création
1999
Assistance à la chorégraphie
Dominique Mercy, Josef Nadj
Production de l'œuvre vidéo
les films Pénélope, Mezzo, TV10 Angers, 24 images
Production de l'œuvre chorégraphique
CNC, SACD, ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS)
Ajouter à la playlist