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Parkinson
La pièce fait écho à un voyage d’Alain Michard en Italie, dans les Pouilles, invité par le collectif d’architectes Stalker. Expérience ultime du chaos, ce séjour au sud a montré la formidable jouissance des Stalker à différer toujours le passage à l’acte, contaminés par l’énergie propre aux villages de cette région. Le fiasco annoncé se transforme en moment de grâce, au milieu d’une fête religieuse ponctuée de fanfares, de repas, et de « pizzica ».
Parkinson est le récit de ce voyage, récit en forme d’accumulation d’images, bribes de souvenirs entrechoqués et trous de mémoire. Une odyssée de la langue plus proche de Joyce que d’Homère, où la danse et la parole marchent ensemble, se courent après, se décalent, se bousculent. Ancrée dans la terre, la danse tourne à la transe, heurtée, électrique, avec des mains expressives aux bouts du corps.
Source : Louma